C'est peut-être cela qui caractérise les premières heures de la chute quelle quel soit : s'attendre à ce que tout ceci ne soit qu'une farce, que tout va prendre fin rapidement et on attend, on espère en sachant bien que c'est la réalité et qu'on doit la vivre : prison, deuil, maladie, mort... il y a le temps du déni, de la révolte, de la peur, de l'écroulement et puis tout au bout de soi il y a l'acceptation. Il n'y a pas d'autre chemin.
Cette histoire fut d'abord un coup de foudre d'amitié et puis nous nous sommes vus. C'est l'urgence et le sentiment de devoir nous battre contre un ennemi commun qui nous a rapproché ; nous étions tellement proches que nos lèvres se sont touchées et que d'un baiser à l'autre nous nous sommes confondus entre désir et plaisir.