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4.17/5 (sur 6 notes)

Nationalité : République tchèque
Né(e) à : Brno , le 15 mai 1929
Mort(e) à : Brno , le 22/11/2012
Biographie :

Le premier roman qui à attiré l'attention du public sur Jan Trefulka s'appelle "Une pluie de bonheur". On ne peut pas dire cependant que le bonheur ait plu aussi sur sa vie. Etudiant, il est chassé de l'université à cause d'une plaisanterie qui a mal tourné. Cet épisode de sa vie devient célèbre car il inspire à Milan Kundera le roman "La Plaisanterie", roman qui remportera un grand succès et qu'on va traduire dans de nombreuses langues. Né en 1929, Jan Trefulka est le contemporain et l'ami de Kundera mais leurs vies sont bien différentes. Trefulka est trop lié avec son pays, avec sa Moravie natale, pour suivre son ami Kundera à l'exil. Cela ne veut pas dire qu'il n'aurait pas assez de raisons pour quitter ce pays ingrat qui a rendu sa vie bien difficile. Exclu du Parti communiste en 1950, il gagne d'abord sa vie comme ouvrier et conducteur de tracteur, puis il devient rédacteur et directeur d'une maison d'édition et rédacteur en chef d'une revue littéraire. Sa carrière bascule de nouveau après l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes soviétiques en 1968. Pendant la période de normalisation, il est gardien de nuit, ouvrier, homme au foyer. Ecrivain proscrit, il ne peut publier ses livres qu'en samizdat où à l'étranger. Après la chute du communisme en 1989, il se lance dans de nombreuses activités publiques. Président de la Communauté des écrivains de Moravie et de Silésie, membre du Conseil de la télévision, membre du comité du Penklub, il n'a plus assez de temps pour écrire. Il se contente donc de publier les oeuvres accumulées sous la normalisation. Et s'engage aussi dans le combat pour l'autonomie de la Moravie, sa région natale, qui n'occupe pas, à son avis la position qu'elle mérite dans le cadre de l'Etat tchèque. Il donne des interviews, il voyage, il fait des lectures publiques. Il publie aussi des articles et des feuilletons dans les journaux. C'est dans un journal que paraît aussi sa nouvelle intitulée "Comment une fable prit naissance", une histoire qui malgré ses dimensions modestes, témoigne de son talent de conteur...

L'auteur décède dans sa ville natale le 22 novembre à 83 ans.
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Source : radio prague
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il s’était contenté de rester là, assis, muet, hébété, impur, s’enfonçant dans un sommeil comateux où il se sentait revenir soudain à lui, non sous son apparence physique, mais sous la forme d’un enchevêtrement amorphe de souvenirs, de pensées, de péripéties sans importance et de choix décisifs qu’il ne pouvait désembrouiller. Tout était logique et insensé à la fois, les détails ne trouvaient pas leur place dans l’ensemble et l’ensemble était aussi indéfinissable que la silhouette d’un homme errant dans un labyrinthe de miroirs.
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(…) cette œuvre historiquement datée dont Jindrich était l’acteur involontaire avait un caractère universel. Elle mélangeait les genres, les styles et les intentions. Shakespeare y était uni à Tchekhov et à Brecht, Josef Kajetan Tyl à Ionesco et Klicpera à Beckett. Des personnages de Goldoni apparaissaient dans des scènes qu’on aurait dites écrites par Tennessee Williams. Le « Sang polonais » y côtoyait « La tragédie optimiste » et « Mère Courage. » Il n’était pas rare qu’un ténor héroïque, dans cette farce, se trouve confronté à plusieurs acteurs présentant tous les symptômes d’un délire de persécution avancé.
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Durant toute sa vie il avait été persuadé, comme d’ailleurs la plupart des gens qui évitent les conflits par manque de combativité, qu’il ne pouvait lui arriver de malheur plus grave, qu’il n’avait pas la poisse, que le destin ne lui avait pas réservé que de petites joies mais aussi seulement de petits malheurs ordinaires. Et voilà qu’il se trouvait dans une situation qui sortait absolument de son expérience et contre laquelle il n’avait pas de contre-poids intérieur. Ses armes subtiles, l’ironie et l’exagération, étaient aussi impuissantes qu’un canif contre une mitrailleuse. (…) Seule une femme serait peut-être capable de paralyser leur volonté et de les déconcerter au moins pour un temps. Mais Miriamka ne venait pas et Richard n’entendait même pas sa voix. Peut-être n’officiait-elle pas juste à ce moment, à moins qu’elle n’ait eu mal au cœur devant tant de sang.
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