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Citations de Janelle Brown (76)


Inhale l'avenir, exhale le passé.
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Je ne suis plus sur les réseaux sociaux. Quand tu montres tout ce tu fais, tu cesses de vivre pour toi et tu commences à faire de ta vie un spectacle.p256
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En fin de compte, nous sommes tous les enfants de nos mères, aussi saintes ou diaboliques soient-elles. Et la perte de leur amour est le séisme qui fissure à jamais nos fondations.p204
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Les réseaux sociaux sont comme des fenêtres sur leur monde, qu'ils ouvrent en grand en me suppliant de jeter un coup d'œil et de faire l'inventaire.p25
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Vanessa, Vanessa, Vanessa. Est-ce qu’elle la perçoit, au moment où je marche vers elle sur l’allée pavée – cette électricité dans l’air, ce frisson prémonitoire ? Est-ce que son intuition la prévient que quelque chose chez moi – ma démarche calme et travaillée de prof de yoga, mon sourire à pleines dents -n’est pas normal ? Est-ce qu’elle se surprend à réprimer une curieuse envie de calfeutrer ses fenêtres, de rentrer le mobilier de jardin, de fermer à double tour et de se cacher au sous-sol ?
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Je n’ai jamais fait un coup comme celui-là. Je ne suis jamais allée aussi loin dans la vie d’une autre personne, investissant sa maison et la poussant à être mon amie. La plupart de mes escroqueries se sont faites dans le noir, sous le couvert de l’ivresse : fêtes, boîtes de nuit, bars d’hôtel. Je suis devenue assez douée pour faire semblant d’aimer quelqu’un qu’en secret je méprise. C’est facile quand il est 4 heures du matin, que votre proie vient de consommer un litre de vodka finlandaise et que vous n’êtes pas obligée de regarder derrière sa façade repoussante. Mais là, c’est un bestiau totalement différent. Comment rabrouer une personne qui essaie sincèrement de nouer un lien avec vous ? Comment la regarder dans les yeux devant une tasse de café, nom de Dieu, et garder ses distances ?

De loin, c’est toujours plus facile de juger. C’est pour ça qu’Internet nous a tous transformés en critiques de salon, en experts de les dissection froide des gestes et des syllabes, en ricaneurs vertueux, abrités par nos écrans. Là, on peut avoir bonne conscience, confortés dans l’idée que nos défauts sont moins graves que les leurs, que notre supériorité ne sera pas contestée. Les hautes sphère morales sont un lieu agréable où se jucher, même si la vue se révèle relativement réduite.

Çà devient beaucoup plus difficile de juger, en revanche, quand la personne est en face de vous, humaine dans toute sa vulnérabilité.
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Voyez-vous, les ultra-riches ne sont pas comme vous et moi. Nous, nous savons exactement où se trouve notre argent, à chaque instant de chaque jour, ainsi que la valeur et l'emplacement de nos biens les plus précieux. Les riches à millions, eux, ont leur argent dans tellement d'endroits différents qu'ils en oublient souvent ce qu'ils possédent et où.
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En entrant dans Stonehaven, du haut de mes quinze ans, j'ai compris pour la première fois qu'une telle fortune familiale était un gage de permanence : non seulement vous n'aurez jamais à vous soucier de votre survie quotidienne, mais vous serez le maillon d'une longue chaîne ininterrompue qui s'étire aussi bien dans le passé que dans l'avenir. Venant d'une famille constituée de deux personnes, une famille sans véritable foyer ( sans véritable nom même), je me languissais d'un pareil ancrage.
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Le fantôme de sa beauté s'accrochait toujours à elle, mais dans les mois qui avaient suivi notre dernière rencontre elle était passée de quelqu'un qui donnait l'impression d'avoir le monde à ses pieds à quelqu'un qui donnait l'impression d'avoir été fracassée par le monde.
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Je sais ce que vous vous dites certainement : Regardez-moi cette petite fille gâtée, toute seule dans sa grande maison qui essaie de nous arracher une compassion qu'elle ne mérite en rien. Quand vous me voyez, vous vous sentez tellement satisfaits ! Et en même temps, j'ai l'impression que vous n'arrivez pas à vous détacher de moi. Vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous étudiez mes liens, vous regardez mes tutoriels sur YouTube, vous appréciez mes récits de voyage et vous lisez tout ce que vous trouvez sur moi. Vous avez beau raconter à tout le monde que vous me détestez, vous ne pouvez pas vous empêcher de cliquer mon nom. Je vous fascine.
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Inutile de préciser que je ne suis pas devenue la première présidente des États-Unis. Ni une astronaute, ni même une ballerine.

Non, je suis allée à l’université (pas à Harvard, finalement, tant s’en faut) et j’ai obtenu un diplôme de sciences humaines. J’en suis repartie avec un prêt étudiant à six chiffres et un bout de papier avec lequel je ne pouvais absolument rien faire de valable. Je me disais qu’il suffisait d’être intelligente et de travailler dur pour avoir une vie différente.
Est-il donc si étonnant, après tout, que j’aie fini par devenir escroc ?
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« Le monde se divise en deux catégories : les gens qui attendent qu’on leur donne quelque chose et ceux qui prennent ce qu’ils veulent. » Elle me serrait fort dans ses bras, avec ses faux cils qui chatouillaient mon front et sa peau qui sentait le miel.
« Et moi, j’ai mieux à faire que d’attendre. »
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« Toi et moi, on n’a que nous, a-t-elle susurré d’une voix rauque.
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Un soir, j’avais donc sept ans, elle n’a pas réussi à me protéger et mon père m’a plaquée si violemment contre le mur que j’ai perdu connaissance quelques instants. Quand j’ai recouvré mes esprits, ma mère, le visage en sang, était en train de braquer le fusil de mon père sur ses parties intimes. Sa voix soyeuse et douce était devenue dure et terrible :
« Si tu poses encore une seule fois la main sur elle, je te jure, je te tire une balle dans les couilles. Alors maintenant tire-toi et ne reviens plus jamais. »
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Je suis donc une arnaqueuse. Vous pourriez dire que bon sang ne saurait mentir – je viens d’une longue lignée d’aigrefins et de petits voleurs, d’opportunistes et de criminels patentés –, mais la vérité est que je n’ai pas été élevée comme ça. J’avais un avenir. C’est du moins ce que ma mère me disait, tard le soir, quand elle me surprenait en train de lire Orgueil et Préjugés sous la couette, à la lampe de poche :
« Tu as un avenir, ma chérie. C’est une première dans cette famille. »
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Pour la première fois depuis que je me suis installée à Los Angeles, je suis vraiment effarée par ce que je suis devenue.
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« Je ne vais pas t’abandonner, Maman. Ne sois pas ridicule. Tu as un cancer. Tu vas avoir besoin de moi. »
Je m’attends à ce qu’elle fonde en larmes, se radoucisse. Au lieu de ça, son visage se durcit et devient immobile, froid.
« Nom de Dieu, Nina, dit-elle, tu ne me seras d’aucun secours si tu te retrouves en prison. »
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Ma mère avait toujours vécu sa vie comme un voyage en train, à prévoir l’arrêt suivant : si vous n’aimez pas celui-là, remontez tranquillement à bord et attendez la prochaine gare. Ce jour-là, dans le bureau du médecin, elle apprit non seulement qu’elle s’était fait jeter du train à la pire gare de toute la ligne, mais que pour elle c’était peut-être bien le dernier arrêt.
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« Oh, chérie, ça va, je vais m’en sortir. Tout ira bien », m’avait-elle dit ce fameux jour, après le départ du médecin, prenant ma main pendant que je pleurais. Elle essayait de garder un ton léger, mais j’entendais le mensonge dans ses mots.
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Ma mère, ma magnifique mère… Mon Dieu, je vénérais cette femme quand j’étais enfant. Sa chevelure qui sentait la noix de coco et brillait au soleil comme de l’or, l’humidité collante de ses lèvres charnues laissant la marque de son amour sur ma joue, ce que je ressentais quand elle me serrait contre sa poitrine, comme si je pouvais grimper dans toute cette chair tendre et m’y abriter.
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