... Les journalistes me suivent tandis que je me dirige vers l'ascenceur. Depuis la sinistre aventure de "Pas de quartier", inutile de dire que je les évite, excepté, bien entendu, mon ami Frédéric Poitevin.Et je leur dirais bien, à ceux-ci, leurs quatre vérités! Sont-ils présents lorsque le miracle se produit? Qu'un homme est sauvé que tous pensaient perdu? Pour recueillir le sourire de l'enfant à son réveil d'une intervention réussie? Les larmes de la femme qui ne sait comment dire merci : "Merci de m'avoir gardée en vie"? La seule chose qui les intéresse, c'est le drame, le scandale; comme mon père, je les traiterais volontiers de charognards...