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EAN : 9782266075787
372 pages
Pocket (16/03/1998)
3.75/5   138 notes
Résumé :
Margaux a trente-trois ans. Elle est chirurgien. Pas facile d'être chirurgien dans un hôpital de proximité, en province, surtout lorsqu'on est une femme, fille de paysans, et qu'on élève seule un enfant.

Mais Margaux est rebelle et elle n'a pas peur des défis. Depuis le jour où, petite fille, elle annonçait fièrement à son père : " Moi, je serai docteur ", elle se bat. A l'hôpital, tout le monde la dit promise à un grand avenir. La Chartreuse, c'est ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Une petite incursion dans d'anciennes lectures... relues en diagonale, d'autant qu'ici le le thème se rappelle très vite au bon souvenir du lecteur. Margaux, fille issue d'un milieu modeste mais travailleur, a décidé de ne pas écouter son père et de poursuivre son projet: devenir médecin!
Femme-courage, butée dans ses bonnes intentions, bosseuse comme il n'est pas permis mais rendue humaine par ses blessures (à peine cachées). L'autrice, Jeanine Boissard s'y entend pour conter des récits dérivatifs, bourrés de bonnes intentions et de valeurs que le lecteur aurait trot de bouter. Ce sont ces dernières qui fondent l'humanité rendue possible dans les hôpitaux, lieu de souffrance quasi par définition. On se laisse donc prendre, gentiment, et on aime cette Margaux qui a tous les attributs pour attirer la sympathie du lecteur (milieu d'origine, entêtement quant à ses valeurs positives, femme seule mais parfaitement capable de gérer et sa carrière et l'éducation de son enfant) Un hymne (un peu facile, peut-être) à la personnalité rebelle qui sommeille en beaucoup d'entre nous.
La lecture de ce livre reste un moment de lecture agréable, une bonne détente. Et, tout compte fait, cela n'est déjà pas si mal que ça!
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Il ne s'agit pas ici de grande littérature mais d'un roman qui se laisse lire, grâce à son écriture fluide, qui traite d'un sujet intéressant qui nous concerne tous et est empreint d'humanité. Son personnage principal est une femme, comme l'auteur, chirurgien passionné par son travail, défenseur des taiseux, un côté un peu St-Bernard, idéalisé, peut-être car elle ne montre pas de défauts à part son entêtement mais qui se révèle être plutôt de la ténacité.
Janine Boissard fait le tour d'à peu près tous les cas de figure médicaux : fin de vie, cancer, IVG, naissance sous X, don d'organes, SIDA, interventions chirurgicales, acharnement thérapeutique….. A côté de cela, la difficulté d'exercer son métier dans un hôpital public avec les restrictions budgétaires, les fermetures de services ou d'hôpitaux considérés trop petits et non rentables, la guerre public-privé, les rivalités professionnelles, etc…. Et aussi l'aspect humain : le courage, la lâcheté, l'abandon, la peur, la solidarité, la culpabilité, la souffrance. Tout cela sur fond de relations maternelle, filiale et amoureuse. Bref, la vie…. parfois confrontée à la mort, par une auteure qui n'est pas médecin mais qui , comme tout un chacun, connaît l'hôpital, passage obligé dans la vie.
Un livre utile donc, à mon sens, qui rappelle l'importance de l'hôpital de proximité, étudie les relations médecin-patient, est abordable et pourrait bien servir de déclencheur, de motivateur, pour certaines jeunes filles/femmes qui hésiteraient à se lancer dans une carrière médicale.
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Margaux est chirurgienne à la Chartreuse, un hôpital de province de proximité. A 33 ans, elle élève seule son petit garçon handicapé. Avec ses parents à proximité, cette jeune femme courageuse, besogneuse et entêtée, vit son métier avec passion et ne compte pas ses heures. Mais voilà, entre la chirurgienne et la maman, il y a aussi une femme jadis blessée qui s'est un peu oubliée.

Janine Boissard développe autour du personnage de Margaux plusieurs thématiques liées tant au domaine médical que personnel ou humain. Elle le fait avec le coeur et un certain engagement pour défendre l'hôpital public de proximité et la santé en général. J'ai été touchée et bcp émue par sa manière de défendre le nécessaire besoin d'humanité de ceux dont l'hôpital est l'unique secours. Les déserts médicaux d'aujourd'hui semblent faire écho aux turpitudes d'hier.

Et puis, au delà de la chirurgienne qui sauve des vies, il y a Margaux, la collègue de travail ou l'amie, Margaux la maman solo qui voit soudain réapparaître le papa de son fils, Margaux la fille et la soeur qui n'est pas toujours comprise, mais surtout Margaux la femme qui se demande si sa passion dévorante pour son métier est compatible avec une vie de couple….

Janine Boissard nous offre un roman rythmé et captivant, qui parle de maternité et de différence, de famille et de deuil, de reconnaissance et d'amour, de rivalités et de jalousies. C'est un roman sur la vie en général et les choix qu'elle propose. Un roman plein d'humanité et un plaidoyer sur l'importance des structures de santé de proximité.
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Elle est forte Margaux. D'origine modeste, elle a tenue tête à son père, Guillaume, pour devenir chirurgien. Son métier, elle l'exerce avec passion à l'hôpital de la Chartreuse, un hôpital de proximité, menacé de fermeture à plus où moins long terme. Entre les malades, la survie de l'hôpital, son fils qu'elle éleve seul, ses parents, ses amis et Bernard, un restaurateur épiqurien, Margaux vit à 100 à l'heure en priviligiant toujours le coeur et l'amour...
Le premier livre me donne envie de découvrir la suite. le milieu hospitalier est bien mis en valeur. Margaux Lespoir représente le médecin idéal. En plus de soigner, elle est à l'écoute de ses patients, et reconnait le travail de ses collègues chirurgiens, mais aussi infirmières, aide-soignantes... Une jolie histoire que j'avais déjà vu à la TV, il y a plusieurs années, dans une saga avec Sandrine Bonnaire.
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Margaux est fille de fermier. Depuis son plus jeune âge, elle rêve de devenir médecin. Son père, Guillaume, ne comprend pas qu'une fille des champs puisse avoir ce rêve. Elle vise trop haut selon lui. C'est sans l'approbation et les encouragements de son père qu'elle se lance dans l'aventure et réalise ce rêve. Mieux encore, elle devient chirurgien dans un hôpital de proximité, en province. La vie n'est pas facile tous les jours pour un chirurgien de province et qui plus est quand on est une femme. Rapidement, elle devient l'assistante du professeur Roux qu'elle admire tant. Elle laisse sur le banc de touche plusieurs hommes qui auraient tant aimé être à sa place. Douée, gentille, patiente et à l'écoute, elle a tout pour réussir. Cependant, lors d'une intervention "banale", un évènement va chamboulée sa vie et perturber certains de ces idéaux. Roux commet une erreur sur la patiente qui aurait pu lui coûter la vie si Margaux n'était pas intervenue le lendemain. Pour se défendre, il reprochera à son assistante de ne pas avoir fait son boulot correctement... La vie de Margaux bascule en un rien de temps. Comment va-t-elle s'en sortir?...
Ce n'est pas l'unique fait qu'on lui reproche. A son arrivée à l'hôpital, elle s'est liée d'amitié avec Marie, infirmière à la maternité. Les médecins ne voient pas d'un bon oeil les relations entre infirmières et médecins. A chacun sa place comme diraient-ils.
Battante, elle surmontera tout ou presque... C'est notamment avec l'aide de Bernard qu'elle y arrivera. Quelle sera son/ses plus grand(s) combat(s)? A vous de le découvrir en lisant ce livre...


Quelques mots qui résument bien ce livre:

- Combat
- Maladie
- Mort
- Souffrance
- Injustice
- Don d'organe
- Amour
- Amitié
- Complicité


Mon avis

Début très difficile, lent, trop lent à mon goût. A de nombreuses reprises, j'ai bien pensé à le refermer. Mais comme Margaux, je ne baisse pas les bras... Je suis donc arrivée à la fin.
Ce n'est pas un grand chef d'oeuvre. Pourtant j'ai aimé ce livre. J'ai aimé l'image de la femme que Margaux reflète: femme battante, courageuse avec ses faiblesses. Femme qui doit jonglée entre son rôle de médecin, de mère, de femme. C'est ce qui en fait son charme et c'est grâce à cela qu'on s'accroche facilement à elle. Les personnages sont très attachants et nous donnent de sacrés leçons de vie.
Ce livre soulève des débats de société. Assez régulièrement, j'ai eu les larmes aux yeux.
L'écriture est simple, fluide, remplie d'humour et de sincérité.
Un petit bémol tout de même... Certaines histoires, certains faits racontés semblent trop gros... Cela enlève le naturel de certaines situations.
Bref, à découvrir afin d'en faire son propre avis. Certains aimeront... D'autres, pas du tout!!!
Lien : http://amis-lecteurs.blog4ev..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Elle m'explique, le psy, que si l'on ne répète pas à un enfant, dès la petite enfance, avant même qu'il ne parle : "Ça, tu as le droit de le faire; ça, c'est interdit", et encore : "Ceci, tu peux l'avoir; cela, il n'en est pas question", il va pousser sans structures ni freins, guidé par ses seules émotions et, le jour où il rencontrera un obstacle, il sera incapable de les contrôler...
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... Les journalistes me suivent tandis que je me dirige vers l'ascenceur. Depuis la sinistre aventure de "Pas de quartier", inutile de dire que je les évite, excepté, bien entendu, mon ami Frédéric Poitevin.Et je leur dirais bien, à ceux-ci, leurs quatre vérités! Sont-ils présents lorsque le miracle se produit? Qu'un homme est sauvé que tous pensaient perdu? Pour recueillir le sourire de l'enfant à son réveil d'une intervention réussie? Les larmes de la femme qui ne sait comment dire merci : "Merci de m'avoir gardée en vie"? La seule chose qui les intéresse, c'est le drame, le scandale; comme mon père, je les traiterais volontiers de charognards...
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Avant de s'endormir, la dernière phrase de mon fils: " Il disait que tu étais courageuse."
Aurait pas pu faire sa commission lui-même?
Voilà une heure trente qu'Eric m'a été enlevé. Où en sont-ils? Rien que pour installer les champs, puisqu'il y a deux régions à opérer, il a fallu une bonne demi-heure. Le greffon a certainement été prélevé. Il attend dans la cupule pleine de sérum. L'os a été dégagé, scié. Minute de vérité! La saleté de staphylocoque qui a mangé le genou d'Eric il y a 7 ans peut n'être qu'assoupie et profiter de l'occasion poru se manifester à nouveau. Le risque de réveil infectieux n'est jamais à écarter. Si j'avais assisté à l'opération, je serais fixée au lieu de me ronger les sangs ici! Mais Couderc n'a pas voulu de moi. Benoît représente la famille.
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Sous la veste au revers décoré, le bleu de travail, le chemisier de soie, la jupe de confection, se cachent de mêmes corps, tout aussi tremblants devant la souffrance et la maladie.
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Des enfants à raccommoder, il nous en arrive tous les jours. En ce qui concerne les petits, il s'agit le plus souvent d'accidents domestiques, en général peu sévères. Ils le deviennent avec l'âge et le dangereux deux-roues. Depuis quelques temps, les blessures par arme blanche, et même par balle, ont fait leur apparition. L'école n'est plus un lieu protégé. Pour moi, tout enfant endormi sur la table d'opération porte deux prénoms : le sien et celui d'Eric.
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