Jason M. Hough

Voici un roman vraiment pas mal , le premier d'une trilogie ( pour l'instant ) de Jason M. Hough ..



C'est un bon roman d'action avec un univers assez original .

L'univers a du souffle et de l'ampleur , car il est bien décrit et parce qu'il est intensément « agi « par les personnages .



Un contact s'est produit avec une espèce étrangère , ce contact a débouché sur l'expansion d'un virus vorace à la surface du globe , au sein des populations humaines .

Au moment où le lecteur découvre ce monde , le notre mais au vingt-troisième siècle , la population planétaire est en effondrement absolu .



La société s'est effondrée en même temps que la population , les survivants sont partout en fuite et en errance .

Ils tentent de rallier Darwin , en Australie car c'est la seule cité encore debout , de ce monde ravagé par la « peste « .



Cette ville ultime abrite donc tout ce qui est fonctionnel sur ce monde détruit radicalement , et notamment l'ascenseur spatial qui est le point d'entrée privilégié pour accéder à l'espace ..

Elle est donc le lieu de l'exode ultime , vers le ciel car l'humanité quitte son monde natal du fait de l'infection implacable .



L'action alterne donc entre l'outback , les espaces orbitaux et Darwin au gré des missions d'une équipe de choc ...



Ce roman est une étape dans l'histoire du genre car il fusionne des thèmes de manière inhabituelle .

Nous avons un pan rationnel , avec les aspects épidémiques et les transferts en orbite dans ce futur pas si proche . Il y a aussi le volet contact alien qui foire et se passe mal avec celui des « transferts « de technologies alien . Et puis avec le très en vogue thème des zombies , car les malades présentent indiscutablement des analogies avec ces bestioles , même c'est ici une rationalisation approfondie de ce thème .



De plus ce monde ravagé et en lambeau est un monde post-apocalyptique , mais vous vous en doutiez je pense .



Le « pitch est judicieusement « agrémenté de facteurs dynamisants , très opérants au fil des pages , tel que de rares statuts d'immunités face à la maladie , ou bien les imprévus en matière de maintenance de technologies aliens ...



Le texte est bien construit , le suspense est au rendez-vous , de même que l'intensité des élans de l'intrigue et du rythme de façon générale .

C'est un roman où le lecteur risque d'être confronté à des seuils qui peuvent rendre difficile l'adhésion à l'univers , comme les malades , le contact alien .

A ce propos , je dirais que la bonne qualité du style et de la caractérisation font que ces freins potentiels sont dépassés sans l'ombre d'une difficulté .



A la fin de ce premier tome on est un peu dans la nécessité de lire la suite donc ce n'est pas tout à fait un stand alone .

Après de nombreux efforts et argumentations, Jien Garson a réussi à convaincre les créanciers d’investir dans ce projet pharamineux et beaucoup d’habitants de la Voie Lactée de commencer une nouvelle vie. Toutes les espèces, en vie, sont représentées. Les vieilles guerres (froides) cesseront. Ainsi les Galariens et les Krogans devront travailler ensemble afin de construire cette nouvelle galaxie, cette nouvelle paix.



Kesh, et ses collègues et amis Krogans du clan Nakmor, sont venus pour changer de vie, prendre ce nouveau départ offert par Jien Garson. Lorsqu’elle se réveille, Kesh sent tout de suite que le système l’interpelle mais qu’il ne peut communiquer avec elle. Les cryostases sont en état de surchauffe et tous les habitants du Nexus n’ont pas la force de la krogane pour réussir à en sortir vivant. Kesh, qui est l’une des deux seules personnes à connaître le code d’activation manuelle, aide ses semblables. Mais ils doivent s’activer, car le Nexus, aussi, est touché...



Jason M. Hough et K. C. Alexander contrôlent l’univers Mass Effect comme jamais, pour cette nouvelle aventure. Le concepteur de jeux vidéo, Jason M. Hough, a imaginé le background de Mass Effect Andromeda. Le lecteur peut ainsi s’attarder sur tous les détails, que ce soit le paysage ou le ressenti profond de chaque personnage. La joueuse invétérée de Mass Effect, K. C. Alexander, s’est prise au jeu et a géré sans peur les diverses espèces : Humains, Krogans, Galariens et Asari. Le tandem envoie la nouvelle alarme d’urgence pour visiter une librairie sans rupture de stock et retrouver la série Mass Effect...
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Les races principales de la galaxies partent vers la galaxie Androméda pour le rêve idyllique de fonder une civilisation extra-galactique. Mais après un repos cryogénique de 6 siècles, les survivants se trouvent dans une situation cauchemardesque qui va tout changer.



Si la première trilogie développe l'univers de Mass Effect, le premier livre de cette nouvelle trilogie développe les relations entre les espèces. Si vous lisez cette trilogie, c'est que vous connaissez l'univers donc il n'est plus à présenter. Et les auteurs de ce livre ce le sont particulièrement bien appropriés ! Et pourtant dieu sait à quel point les différences de logiques entre les différentes espèces (comme humains et galariens) peuvent être difficile à détailler.



Ce livre me laisse en revanche un peu indécis. La 2 premiers tiers du livre sont parfait. La crise est décrite, les personnages évoluent et s'opposent en essayant de la gérer. Mais dès que la situation s'emballe, je trouve que de nombreux personnage (à commencer par le personnage principale) ont un comportement illogique. Presque un volte-face de logique, voir des comportements qui sont déconnectés de la réalité. Du coup je reste un peu sur ma fin. Mais malgré ça, ce livre reste particulièrement intéressant.



Pour résumer, si vous aimez l'univers de Mass effect et désirez vous y replonger, vous n'allez pas être déçu, mais gardez à l'esprit que la galaxie Andromeda n'est pas un lieu encore colonisé par les races du Conseils, donc vous allez être dépaysez. Et si ça ne vous gêne pas, vous allez passer un très agréable moment que ne viendra pas trop entacher quelques incohérences.

Pour tous les amateurs de la saga. L'histoire se situe juste avant le jeu.



Selon moi, cette nouvelle saga n'égale pas la trilogie originelle de Drew Karpyshyn, néanmoins cela reste un bon complément à l'histoire de Mass Effect, et aide à mieux comprendre certains rouages du scénario.