L'air fécond et chargé de présages du printemps, au contraire, m'emplit d'agitation et de tristesse, il fait germer un sentiment de regret, éveille la conscience de toutes les routes que je n'ai pas prises et de tous les désirs que j'étouffe sous les lainages d'un hiver perpétuel. C'est au printemps que je ne puis me débarrasser du sentiment de ce à quoi j'ai renoncé.