Je me souviens de l'été 1940, qui fut pour moi, comme pour tant d'autres, une sacrée aventure. Notre bataillon s'était trouvé éparpillé aux quatre vents, telles ces fleurs grainées du pissenlit sur lesquelles tu souffles pour savoir, d'après ce qu'il en reste, combien tu auras d'enfants.
Une honte à boire (Jean Anglade).