J'ai passé la majeure partie de l'après-midi à vider l'atelier de Viviane et à caser tant bien que mal ses affaires dans des boîtes de carton.
C'était éprouvant. C'était comme si j'effaçais à jamais nos deux années de vie commune, peut-être les plus paisibles de toutes celles que j'avais connues. Et, en même temps, il me semblait que j'attentais à l'intimité de Viviane, au-delà de sa mort.