Ainsi, jour après jour, le Big Hole livrait-il ses trésors. En l’espace de huit ans, de 1872 à 1880, plus de dix millions de carats avaient été tirés de ses entrailles pour prendre le chemin des ateliers de taille d’Anvers ou d’Amsterdam. C’était une véritable ruche, où des milliers d’abeilles se tuaient à la tâche, de jour comme de nuit, pour satisfaire la cupidité de deux reines ennemies.