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Citation de Mimimelie


La récolte des tomates se faisait également avec l’apport en main-d’œuvre que constituaient les prisonniers des Laogai, les « camps de rééducation par le travail » de la République populaire, les camps du Goulag chinois.
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Le Xinjiang est la région chinoise qui compte le plus grand nombre de Laogai du pays
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Du temps de l’Union soviétique, les goulags étaient régulièrement dénoncés par des intellectuels. Aujourd’hui encore, sur n’importe quel plateau de télévision, l’évocation du Goulag permet de clore toute conversation ayant pour thème « le communisme ». Pourtant, c’est étrange : aujourd’hui en Chine, le Goulag continue d’exister, mais il ne fait l’objet d’aucune polémique. Est-ce parce que, entre-temps, il a changé de camp ? Les camps chinois, les Laogai, se sont avérés parfaitement solubles dans le capitalisme globalisé : ils fournissent de la main-d’œuvre aux sous-traitants de fournisseurs de grandes multinationales prêtes à tout pour réduire leur « coût du travail ». La Chine ne publie aucun chiffre officiel à propos des Laogai. Selon plusieurs ONG, ce travail forcé concernerait quatre millions de personnes.
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