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5/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jean-Bruno Vernat est un auteur français.

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Derrière le comptoir d’accueil du commissariat, Gladys sentit un léger courant d’air froid, signifiant que la porte vitré d’entrée venait de laisser passer quelqu’un. Levant la tête, elle resta quelques secondes interloquée devant l’apparition au milieu du hall, qui cherchait visiblement où aller. Elle avait l’habitude d’accueillir au commissariat toutes sortes d’énergumènes, et cette jeune fille aurait pu concourir dans la catégorie « originalité ».
« Mademoiselle, s’il vous plait ! », appela Gladys en faisant signe à la jeune fille de se rapprocher de son comptoir. Celle-ci tourna la tête. On aurait dit un personnage tout droit sorti d’un manga. Coiffée d’une longue queue de cheval posée quasiment au sommet du crâne, ses cheveux renvoyaient des reflets rouges. Elle était maquillée d’un rouge à lèvres très foncé, et portait une grande écharpe bariolée. Une jupe courte sur un collant aux motifs multicolores et des bottines vertes complétaient l’ensemble, qui se remarquait dans la grisaille citadine, comme une mouche dans un verre de lait.
« Bonjour, dit l’apparition avec une voix enfantine. Je cherche le bureau de Jacques Pasqualetti. »
Gladys manquant de s’étouffer. Que croyait-elle donc ? Il fallait prendre rendez-vous. On n’allait pas voir le commissaire aussi librement !
« C’est Monsieur le Commissaire Pasqualetti, insista-t-elle ! Vous ne pouvez pas le déranger. Il faut prendre rendez-vous.
- Mais j’ai rendez-vous. Il m’a lui-même téléphoné hier pour que je passe ce matin. »
Gladys consulta ses fiches. Aucune trace d’un quelconque rendez-vous matinal avec le commissaire. Elle s’apprêtait à remettre le personnage de manga à sa place, quand Jacques apparut dans le hall.
« Mathilde ! lança-t-il l’air enjoué. Cà me fait plaisir de vous voir ! Merci d’être venue. Suivez-moi dans mon bureau. »
Jacques et Matilde empruntèrent un long couloir, quittant le hall en laissant Gladys pantoise et sans réaction derrière son comptoir.
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Il arriva un peu en retard à l’école, s’en voulant de son manque de ponctualité, justement aujourd’hui. La perspective de retrouver Françoise, la directrice, fidèle au poste, ne l’enchanté guère et il allait sûrement se faire remarquer et lui donner l’occasion d’en rajouter encore.
Effectivement, quand il pénétra dans la salle e réunion, tout le monde était déjà assis et Françoise l’accueillit comme il l’imaginait :
« Et voici donc notre célébrité locale ! Je vous présente le grand romancier Alexandre Delage ! » annonça-t-elle sur un ton qui ne laissait guère de doute quant à l’estime qu’elle lui portait.
Et elle ajouta : « pour les émissions dans les médias ou tes séances de dédicaces, tu arrives aussi en retard ? »
Alexandre grinça des dents mais ne répliqua pas, ne voulant pas rentré dans son jeu-là.
« Bonjour Françoise ! Bonjour à tous ! » se contenta-t-il de déclarer, se disant en lui-même qu’elle ne perdait rien pour attendre.
Il alla s’assoir à coté de Denis, un collègue qu’il appréciait et avec lequel il s’entendait bien. Denis avait, de plus le même niveau de classe que lui et il leur arrivait fréquemment de travailler ensemble sur des projets communs.
Ce dernier lui fit un clin d’œil et murmura « elle est comme çà depuis qu’elle est arrivée. C’est sa dernière année et je pense qu’elle va nous en faire baver. Drôle de façon d’accueillir les nouveaux ! »
Alexandre soupira et observa les enseignants assis autour de la grande table ovale.
Il y avait une dizaine de personnes, dont trois nouvelles têtes.
Françoise était justement en train de les présenter au reste de l’équipe pédagogique.
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Carmen Rossignol vivait seule. Elle n’avait aucune envie de s’embarrasser d’un « bonhomme » comme elle disait, et appréciait sa liberté.
Son travail occupait la grande majorité de son temps, travail qu’elle appréciait par-dessus tout, sauf peut-être le vin, son péché mignon.
Elle était journaliste pour un magazine d’investigation.
Passionnée par les recherches qu’elle effectuait dans ce cadre, elle avait l’impression de jouer en permanence au détective privé.
Carmen Rossignol était un personnage !
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