[à propos d’Iron Man 2]
Tout ceci explique notamment le rythme final étrange du film, mal maîtrisé, ces transitions qui dénotent une claire perte de perspective, ces « trous dans le scénario » que l’on a du mal à s’expliquer... Globalement, le spectateur a l’impression que le film multiplie les moments de grâce, notamment via ses scènes d’action (l’arrivée de Whiplash sur le circuit de Formule 1 à Monaco ou l’affrontement dans les jardins japonais), mais liés maladroitement avec du fil blanc.
[…], Johnston s’offre les services de l’Agent Smith dans Matrix, l’excellent acteur australo-britannique Hugo Weaving. Une fois encore, Marvel Studios soigne ses seconds rôles, et démontre par la même occasion l’importance accordée aux personnages de manière générale. On ne le répétera jamais assez : ce qui fait la force du MCU, c’est le soin apporté à ses héros, qu’ils soient majeurs ou mineurs.