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Critiques de Jean-Christophe Galiègue (13)
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Nos âmes pures

«Nos âmes pures» de Jean-Christophe Galiègue est un texte merveilleux et lumineux où les âmes de Roméo et Tristan se croisent et s'entrecroisent. J'ai eu la chance de lire ce livre fantastique. Un livre rare et puissant d'amour. Bravo à cet écrivain. "Nos âmes pures" est son deuxième roman aux éditions l'Harmattan.
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Un cœur indestructible

Lorsque Jean-Christophe Galiègue m’a proposé de m’envoyer son livre "Un cœur indestructible", je n’ai pas hésité longtemps avant d’accepter. C’était l’occasion de découvrir un auteur que je ne connaissais pas, sinon à travers les réseaux. Et je n’avais pas davantage entendu parler de sa maison d’édition. Ce furent deux belles découvertes.



"Pensées", le nom de la collection dans lequel cet ouvrage est édité convient parfaitement à ce petit recueil de réflexions. C’est un petit garçon qui parlait, se parlait et parlait aux fleurs et aux nuages "Enfant, je restais longtemps à regarder le ciel par la fenêtre. J’admirais les nuages, leurs métamorphoses et leur lenteur royale, leurs alliances avec le vent et leurs défis au soleil." C’est un petit garçon qui était différent, timide et avait peur des autres, de leur regard. C’est un petit enfant qui, un jour repéra le nom de sa différence mais ne put jamais l’exprimer. Pourtant il sut trouver les mots qui la disait cette différence sans pour autant la nommer : "Aucun roman ni poème, ni tableau, ni film, ni musique ne semblait dépeindre ma différence. J’apprenais que des légendes unissaient Tristan et Iseut, Roméo et Juliette. Mais aucune n’unissait Roméo et Tristan, Juliette et Iseut."



Toute la délicatesse du récit se trouve dans ces deux phrases. L’auteur déroule une pelote de fil soyeux brodé de jolis mots légers, d’images poétiques, de paysages fantastiques. Les phrases courtes donnent au texte un rythme régulier tel un mantra que l’on réciterait. Difficile d’en arrêter la lecture tant les idées s’enchaînent, se mêlent, se rattrapent. Difficile, parfois, d’alléger son cœur, d’empêcher les larmes d’affluer, les yeux de se fermer. La beauté de ce texte réside dans la poésie, l’hymne à la tolérance, l’appel à la liberté, le baume de l’écriture, l’importance des livres et l’amour qui sauve.



"Un cœur indestructible" est une petite merveille de douceur et de finesse dans le monde de brutes que nous vivons actuellement. Et, si l’histoire tient de l’intime elle déborde vers l’universel. Une belle leçon de bienveillance.



Je remercie l'auteur pour cette très belle lecture.
Lien : https://memo-emoi.fr
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Nos âmes pures

Nos âmes pures est un conte poétique. L'auteur entrelace les destins de deux enfants aux prénoms de légende, Roméo et Tristan.

Roméo est solaire, il grandit en pleine lumière. Il se voit voler un jour comme un cygne sauvage. Tristan lui, est lunaire. Il grandit à l'ombre de sa tristesse et sous l'empire d'oiseaux noirs dont il ne sait s'ils sont en lui ou devant lui. Le royaume de Roméo est dehors, le royaume de Tristan est dedans. Quand ils ont vingt ans, tout les oppose, tout les sépare. Le destin va les réunir.

Nos âmes pures est un livre où l'amour fait d'ombres et de lumières, luit derrière chaque phrase, chaque mot même. On pense à Tristan et Iseult, à Roméo et Juliette, et on se dit en effet qu'il fallait écrire cette nouvelle légende, cette histoire d'amour universel.

On pense à la violence des rues, à la haine des réseaux sociaux et on se dit qu'un autre chemin, qu'une autre voix sont possibles. Certains livres nous le montrent, nous la font entendre. Nos âmes pures est un livre à lire pour espérer.
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Un cœur indestructible

"Un coeur indestructible" est, selon la quatrième de couverture, un "hommage à l'écriture qui ressuscite, aux livres qui sauvent". C'est vrai, mais c'est aussi un long poème, un chant d'amour et de désespoir. L'histoire d'un petit garçon qui très tôt se sent différent des autres... Jean-Christophe Galiègue manie les mots à merveille. Certaines phrases sont de vrais bijoux : "La solitude et l'écriture sont soeurs. Elles se tiennent la main pour ne pas tomber." "Je vois, j'entends et je respire en poésie puis j'écris dans le monde pour ouvrir des passages secrets." Un livre que je recommande chaudement.
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Nos âmes pures

Jean-Christophe Galiègue est un poète, un véritable artisan des mots. Difficile de ne pas tomber sous le charme de ses deux personnages. Difficile de ne pas être ébloui par sa prose délicate et pleine de sensibilité. "Nos âmes pures" est une histoire d'amour mais pas que, c'est aussi un portrait de l'enfance et des rêves que l'on fait en cachette, lorsque la vie paraît encore longue et riche d'aventures.
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Nos âmes pures

L’écriture de Jean-Christophe Galiègue est délicate, et porte le récit de ces deux vies. C’est beau. Il y a des passages qui m’ont beaucoup touché, la cruauté des autres garçons envers Tristan, les mots des pères qui blessent leurs fils qui sont différents. Mais il y a l’amour aussi, de leurs mères, du grand-père. On sent en filigrane, qu’avec ce livre l’auteur a voulu exorciser les douleurs de l’homophobie, panser les plaies avec les mots. Mon seul bémol (mais c’est lié à un problème personnel : j’ai souvent du mal avec les récits qui mettent en scène des enfants) : j’aurais préféré qu’on s’attarde autant sur Roméo et Tristan adultes qu’on l’a fait quand ils étaient enfants. Je ne voulais pas les quitter si vite, cette vie-là m’aurait plu davantage.
Lien : https://ledevorateur.fr/livr..
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Nos âmes pures

Voici un petit retour d’une lecture singulière... Il s’agit de « Nos âmes pures », de Jean-Christophe Galiègue.

Cette œuvre est un roman. Mais alors un roman hors du commun, inclassable – mais pourquoi faut-il être « classé » ? Appellerait-on « roman » un long poème ? Ou alors un « roman-poème »… c’est la facture particulière et rare d’un auteur rare. Un roman-poème, qui déploie des fragments poétiques entrelacés, éclats de deux vies, l’une sombre et l’autre lumineuse, depuis l’enfance, celle de Tristan et celle de Roméo. Leurs deux prénoms de légende vont fusionner dans un amour partagé jusqu’à l’éternité, l’amour que se portent deux « âmes pures ».

Vous l’aurez compris, j’ai aimé ce texte à nul autre pareil comme j’avais aimé cet autre livre de Jean-Christophe Galiègue, « Un cœur indestructible », récompensé en novembre dernier du Prix du Roman Gay dans la catégorie Roman poétique.

Avez-vous jamais lu un « roman poétique » ? Un texte dont chaque phrase est capable de vous chavirer le cœur et l’âme, de vous éblouir, de vous émerveiller ? Eh bien pour moi, c’est le second que je lis, du même auteur…

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Un cœur indestructible

On ne peut guère commenter un pareil texte fait d’émotions révélées, suggérées ou tacites et qui nous sont transmises. Les mots pour donner un « avis » semblent grossiers à côté d’une telle poésie. Je m’y autorise quand même pour dire ma découverte, mon enthousiasme, mon émotion devant cette délicatesse, mon éblouissement, dans chaque phrase, dans chaque mot accolé au suivant, dans chaque son que l’alliance de ces mots nous renvoie, évoquant l’enfance, « le temps d’avant les mots », puis d’après, d’une poésie subjuguante.



Un livre émerveillant! Chaque paragraphe, et même chacune des phrases livre et délivre une telle émotion qu’on a envie aussitôt de la relire et de la lire encore, de s’en souvenir. Jean-Christophe Galiègue "tourne" ses mots, les fait se répondre, s’enlacer, se distendre, se mettre en écho dans des assonances harmonieuses, pour ainsi rythmer ses courtes phrases qu'on aimerait presque couper pour en renvoyer à la ligne la seconde partie, ou la troisième parfois, de façon que physiquement elle ressemble à une poésie. C’est un « roman poésie ».



Et comment appeler ces phrases si particulières à votre style, Jean-Christophe Galiègue, à votre écriture, qui se suffisent à elles-mêmes et résument une émotion, un sentiment? Des phrases semées entre deux étoiles...



Et puis, sur la route difficile du narrateur enfant en but à la haine parce qu’il est différent, il y a tout à coup la sombreur de la page du dictionnaire qui lui donne ce mot, celui de sa différence, un mot qui ne sera jamais nommé, parce que trop cru parmi les autres de la liste, dévoyé, déplacé, honteux sans doute et qui seul dans la bouche des autres élèves de l’école, du collègue, du lycée ensuite leur donne, croient-ils, le droit (quel droit ?) de malmener, brutaliser, se moquer, harceler, rejeter et possiblement tuer. Tuer à cause de ce mot.



Heureusement il y a la nature qui sauve, qui est là dans ses plus petits brins d’herbe pour aider, pour faire voir autre chose que les murs de l’école, des murs qui enferment. Alors l’enfant s’adresse parfois directement à la nature, lui écrit des « lettres », de vraies lettres qui commencent par « Chère forêt », « Chers nuages », des lettres à la nuit, à la neige, aux fleurs sauvages, au brin d’herbe (mon préféré je crois).



Un livre inclassable en vérité, un hymne à la nature, à l’amour, à la tolérance, au droit à la différence, à la VIE, qui a reçu le Prix du Roman Gay 2022 dans la catégorie Roman poétique.



Tout cela est précieux et rare et donne le désir de mieux connaître l’auteur. Et on peut le connaître ! Il est accessible et vous répond avec la même sensibilité, les mêmes mots, la même délicatesse infinie que lorsqu’il écrit ses livres... Un auteur rare.



Et pour choisir donner un extrait, comme c'est difficile! Chaque paragraphe ou chacune des «lettres» pourrait être mon extrait préféré. Quel serait donc le vôtre ?



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Un cœur indestructible



Son écriture dépouillée et profonde, outre sa valeur littéraire indéniable, porte un dire d’une infinie pudeur qui, n'excluant ni la netteté, ni le front haut, possède par là même un pouvoir d'émotion énorme. Ce petit garçon terrifié, qui fraternise avec les mauvaises herbes, s'invente une reine, ne sait pas pourquoi il est "autre" - ou veut l’ignorer par peur de l'abandon, par besoin de s'intégrer- bouleverse le lecteur en toute économie d’effets. Aucun pathos gluant, rien de complaisant ni de voyeur.

En supplément d’âme s’y trouve a à tout instant une poésie qui danse, et cette omniprésence, sans faire du livre une œuvre poétique et seulement cela, car un livre uniquement fait de style ne se suffit pas, donne au récit un relief singulier. « Les jonquilles cueillies dans les forêts de mon enfance ne se fanent pas. Sur une place ensoleillée de ma mémoire, la fontaine d’or coule toujours.» A la neige : « En rêve, j’écris à l’encre blanche pour te revoir tomber » . Et la justesse, toujours, celle d’un grand observateur, ou plutôt bien au-delà du simple regard, les sens en éveil du contemplatif ; ces mots en témoignent, qui parleront à tous les lunaires : « L’enfant dans la lune répond « absent » à l’appel et dit « non merci » au monde ». A ceux qui écrivent : « Les visages, les jours, les étoiles filantes. Avec leurs poussières mélangées à mon sang qui se souvient, je fais de l’encre ». A ceux qui doutent, entre peur et envie : « La vie tombe en pluie. Mon âme ancienne craint l’orage, l’enfant en moi court dessous. »

Invictus, le beau poème de William Ernest Henley, dont les mots ont tant aidé Mandela à tenir dans sa prison, s’invite en écho.

Dans les ténèbres qui m’enserrent

Noires comme un puits où l’on se noie

Je remercie les dieux quels qu’ils soient

Pour mon âme invincible et fière

Car si l’histoire contée ici est douloureuse, l’espoir n’est pas absent : il se tient là, bien là, en fil rouge de tout le récit. Au-delà de la peur, du refus inconscient d’être soi, des railleries et du rejet (qui n’est jamais détaillé dans la forme : seuls apparaissent ses effets, dévastateurs, sur une sensibilité à fleur de peau et d’os, sur une différence qui ne sait pas encore se nommer), le lecteur sent toujours que quelque chose va bouger, que ce temps torturant va forcément, un jour où l’autre, s’éloigner. La pudeur, toujours elle, tenant lieu de boussole, on sait, en quelques phrases, que c’est chose faite. Car ce cœur indestructible n’est plus seul. Enfin.


Lien : https://www.joelle-petillot-..
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Un cœur indestructible

J’éprouve une admiration immense pour les auteurs qui réussissent à trouver les mots pour parler du territoire d’enfance, exercice d’une extrême difficulté. Nombreux sont ceux qui s’y sont essayés, presque aussi nombreux sont ceux qui se sont noyés dans l’océan insondable qui sépare notre vie d’adulte de l’île d’enfance où nous vivions. Avec le temps, on oublie la magie, les fleurs qui parlent, la cour d’école qui devient océan, les châteaux qu’abritent les nuages. « La fin des cachettes sonne la fin de l’enfance ».

Dans ce livre, Jean-Christophe Galiègue a parcouru avec maestria cette traversée. J’ai retrouvé dans ces lignes la poésie fabuleuse de Bleumalt et d’Idelon qui ont également foulé de leurs yeux d’adulte le monde des jeunes années. Dans ce texte entre poésie et prose, l’auteur décrit tout en finesse la solitude d’un garçon qui se découvre différent. Sa différence, il en parle sans la nommer, il la contourne, la délinée d’images à la fois délicates et cruelles, et on ne peut qu’être profondément étreint, bouleversé par ces mots choisis si justement, avec l’évidence de l’enfant qui voit le sol en lave et les fleurs en robes gitanes. On frémit avec lui, on admire avec lui, et certaines pages nous donnent envie de le serrer dans nos bras, de lui dire que c’est pas censé être aussi dur, mais y croyons-nous seulement ?

J’ai lu ce texte magnifique d’une traite, et puis je l’ai relu, stylo à la main, pour ajouter à ma collection les phrases diamant qui m’avaient fait vaciller le cœur. C’est une œuvre d’une rare poésie que je viens de ranger dans ma bibliothèque, après en avoir gardé dans les alcôves de ma poitrine le chant intime et universel, celui que l’on entonne pour soi-même lorsque le crépuscule vient nous murmurer que l’on est seul dans la foule.

Un véritable coup de cœur, un livre que je conseille mille fois, à tous les pissenlits qui se rêvent roses…

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Un cœur indestructible

Je viens de terminer la lecture du livre. C’est le second livre que je lis de cet auteur-poète. Ses mots, ses phrases, me touchent profondément et m’évoquent des souvenirs de ma propre enfance que j’avais enfouis il y a bien bien longtemps. Voici un petit résumé de ce livre:

L’enfant n’est pas à son aise parmi les autres enfants à l’école, dans le monde en général. Il est différent, il se sent DIFFÉRENT. Cette différence qui l’inquiète tellement, n’existe plus au contact de la nature: il veut prendre le tronc du grand chêne dans ses bras, mais n’y arrive pas: il est trop petit. Il y arrivera, plus tard. Il aime la neige, les fleurs sauvages, les brins d’herbe, il aime les nuages. Il aimerait voler jusqu’aux nuages et s’y blottir, loin du monde, loin de tous. L’enfant a trouvé son refuge: l’écriture, mais surtout, la poésie. Il écrit à la neige, à la fleur sauvage, au brin d’herbe, aux nuages.



Bien plus tard, il comprend ce qu’est cette différence, et l’accepte.



C’est un livre rempli de belles phrases, de beaux mots qui font rêver.



« La poésie ne disparaîtra jamais ». « J’accroche mes mots aux étoiles filantes ».



J’ai noté beaucoup de phrases qui m’ont ému. Je ne peux pas les citer toutes. Lisez le livre et vous comprendrez.



Merci, Jean-Christophe, de votre sensibilité, de votre amour.







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Les châteaux d'oubli: Lettre au grand âge

"Les châteaux d’oubli", de Jean-Christophe Galiègue, est un livre très particulier, unique en son genre et que je qualifierai sans hésiter de « merveilleux ».



...« Unique », parce que ce n’est pas un roman aux personnages imaginés par l’auteur, ni une biographie tournée vers une seule personne, ou une autobiographie consacrée à l’écrivain, non. C’est le récit, en une suite de fragments, de portraits, d’évocation par petites touches, de ces personnes du « grand âge », comme le dit le sous-titre, qui végètent dans une maison de retraite mouroir, et que l’auteur a accompagnées, aidées et aimées en travaillant auprès d’elles comme assistant de vie.



Jean-Christophe « assiste » ces vies déclinantes, parfois si proches de la mort, et ne les oublie pas, ne les oubliera jamais. C’est pourquoi il leur écrit, leur dédie une « lettre », longue lettre de près de deux-cents pages, qui leur redonne l’importance qu’on ne leur concède plus, qui les honore.

...« Unique » par la façon de « dire » ces vies en fin de vie, de « raconter » ou de faire se raconter ces résidents malgré eux, contraints de demeurer dans ces « châteaux d’oubli », eux si frêles, si légers, si vulnérables, eux qu’on oublie, qui oublient aussi ou se laissent oublier, jusqu’à parfois ne plus savoir qui ils sont ni qui s’approche d’eux. Ces êtres oubliés, consignés à demeure auxquels leur « assistant » devenu auteur s’adresse par ce « vous » si empreint de respect, d’empathie, de bonté, de chaleur et d’amour, pour qu’on ne les oublie pas et auxquels il offre cette « lettre au grand âge ».



Une lettre écrite à mi-chemin entre la prose et la poésie, dont les mots se répondent dans leur sens et leur sonorité, entremêlant les sons, tels qu’ils donnent envie de les lire à voix haute, de les « dire » avec la voix, pour mieux encore en entendre la musique. Et je l’ai fait souvent... Des phrases parfois si longues qu’elles couvrent toute une page mais dont le mot essentiel est tant de fois repris que s’il allait à la ligne ce serait un poème.



« Les châteaux d’oubli » est le troisième livre de Jean-Christophe Galiègue que je lis, sans ordre aucun car c’est le premier livre qu’il a écrit, et chaque fois je me dis que ce livre-là entre mes mains est le plus beau... « Nos âmes pures »... « Un cœur indestructible », récompensé du Prix du Roman Gay dans la catégorie Roman Poétique en novembre 2022. Tous différents et pourtant si semblables dans leur écriture délicate, poétique, émouvante à nulle autre pareille : « Unique ». Je reconnaîtrai un paragraphe de l’auteur entre mille autres écrivains.



Si ce livre, cette « lettre », est une ode au grand âge, il est aussi une ode à la vie. Dans un échange avec l’auteur, il me disait ceci : « Les châteaux d'oubli est, je l'espère, un chant de vie avant tout. Posant la possibilité de voir des étoiles même dans la nuit la plus noire. Car la vie bat et se bat jusqu'au bout. » Oui, Jean-Christophe, c’est un merveilleux « chant de vie avant tout », soyez-en assuré !

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Nos âmes pures

Bonjour tout le monde! Je viens de lire les dernières lignes du livre « Nos âmes pures » de Jean-Christophe Galiègue. Je suis bouleversé.e par la beauté de ce livre.

C’est grâce à Dominique Faure qui a mis ce livre entre mes mains il y a quelques mois, que j’ai connu cet auteur. Merci, merci Dominique.



La plume de Jean-Christophe Galiègue est simplement magnifique. Après avoir lu les 20 premières pages à peu près, ma réaction immédiate a été de dire « c’est le Mozart littéraire » car la douceur de son écriture me rappelait la douceur du compositeur.



Chaque page contient des mots qui ne sont plus des mots : ce sont des caresses, du velours, du satin soyeux où il fait bon reposer ses yeux, et qui transportent bien au-delà de leur signification. J’ai pleuré, j’ai souri, j’ai retenu mon souffle, j’ai enfin respiré pleinement.



J’ai ressenti une joie folle pendant l’enfance de Roméo, à en pleurer. J’ai ressenti mon coeur s’engouffrer dans un froid immense pendant l’enfance de Tristan, à en pleurer.



Et puis j’ai retrouvé ma propre enfance avec la tendresse des pâquerettes que j’aimais tant cueillir et offrir à ma maman ou ma nounou.



Et puis j’ai aimé tant de phrases dans ce livre, telle « Le vent désespère de soulever le poids du monde ».



Le livre de Jean-Christophe Galiègue m’a profondément ému. Les mots qu’il a écrits ne reflèteront jamais les sensations que j’ai éprouvées. L’amour est partout dans ce livre, du début à la fin.



Une autre belle phrase : « Les sentiments les plus forts restent sans paroles ».



Il a raison.

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