Aurel ne se préoccupa ni de ses chevilles épaisses ni du galbe adipeux de ses genoux. Il était ému et même fasciné par cette peau de femme qu’il entrevoyait sur ces fortes cuisses. Il avait l’impression d’en éprouver le moelleux en la caressant des yeux. De crainte que son émotion n’apparut trop nettement sous la serviette qui ceignait ses reins, il détourna le regard vers la panière de viennoiseries et se saisit d’un pain au chocolat doré à souhait.
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