Je viens de me promener entre les tombes. C'est idiot, mais j'aime ça. Même la nuit. À l'internat, au lieu d'aller en ville ou chez ma consoleuse, il m'arrivait de monter au cimetière. Milos me traitait de fou. Il disait qu'il valait mieux profiter autrement de nos heures de liberté. Mais moi, ça me plaît. Je ne trouve pas ça triste. Au contraire. Ça oblige à penser vraiment à sa propre vie, et à ce qu'on en fait.