Du milieu des années 90 au milieu des années 2010, Eric Prinvault a régulièrement montré son travail, soit en solo soit dans des expositions de groupe, ce dont témoignent quelques ouvrages collectifs. A son rythme, tout sauf stakhanoviste, et fidèle à sa vocation première, revendiquée,
" assumer le plus possible d'humanité ", comme disait Gide, et se ranger toujours du côté, aux côtés des plus démunis- immigrés, SDF, Roms, tribus de pêcheurs thaïlandais menacées par la mondialisation...-, montrer leur quotidien, dénoncer le sort qui leur est réservé, essayer de faire bouger les lignes. "Changer la vie", en quelque sorte.
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