Ecrire,c'est ,au bout du compte,tenter à tout prix les retrouvailles avec l'enfance.Raconter à l'enfant des histoires,la sienne,la nôtre,et trembler de ne les décliner jamais assez vraies,assez fidèlement enfantines et musicales.Comme on décline une identité presque biblique,avec l'angoisse de la sentir sans arrêt mise en doute,contestée,transgressée même.Où dons perche notre identité?