La contraception masculine introduit la peur d’une perte de virilité à travers le vecteur de la fertilité et de la sexualité. Cette peur « prend une place capitale dans la mesure où elle interroge doublement le statut de l’homme : d’une part, en tant que modification biologique due, la plupart des fois, à un effet hormonal ; de l’autre, comme menace symbolique pour l’identité masculine et le statut social de l’homme au sein du couple, de la famille et de la société »