(Jean-Paul Belmondo) : Mais l'autre rencontre encore plus heureuse, alors que cela ne paraissait pas tellement évident, au départ, ce fuit celle de Michel Audiard avec Antoine Blondin. Le roman est sans doute celui dans lequel Antoine s'est le mieux mis en scène, si je puis dire, et Audiard s'en est merveilleusement imprégné. Antoine a un style d'écrivain d'une incomparable pureté mais, je ne suis pas sûr (qu'il me pardonne !) qu'il aurait su mettre son roman en dialogues aussi magistralement que ne l'a fait Audiard. Michel a certes "piqué" beaucoup de répliques dans le livre, mais il eut l'art de les sélectionner et de les faire vivre. (p. 140)