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3.84/5 (sur 77 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 25/01/1943
Mort(e) à : Paris , le 17/12/2018
Biographie :

Grand reporter au Parisien. Jean Cormier, Basque né en France, est un journaliste, écrivain et réalisateur. Grand reporter, il a écrit plusieurs ouvrages sur le rugby à XV et Che Guevara.

Il invente avec son ami Denis Lalanne le Festival Singe-Germain, un festival germanopratin, culturel et sportif, rendant hommage à Antoine Blondin.

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Gaya et le petit de?sert Conte de Gilles Vigneault Chansons de Gilles Vigneault et Jessica Vigneault Illustrations de Ste?phane Jorisch Interpre?tes : Richard Se?guin, Diane Tell, Louis-Jean Cormier, Ingrid St-Pierre, Daniel Lavoie, Edgar Bori, Kathleen Fortin, Damien Robitaille, Juliane Belleau, Vincent Davy et Marcel Sabourin Livre-Disque 978-2-924217-75-7 Date de publication au Canada : 23 septembre 2016 La Montagne secrète www.lamontagnesecrete.com LIVRE Un merveilleux conte e?cologique, accompagne? d?illustrations tendres et poe?tiques, nous invite a? suivre Gaya, une petite fille curieuse et pleine d?ide?es. Elle de?couvre un matin pre?s de la maison de son grand-pe?re que le puits d?eau est tombe? a? sec. Pour en connai?tre la cause, elle part interroger les habitants de la fore?t, dont un vieil arbre plusieurs fois centenaire, ainsi qu?un hibou loquace, un e?cureuil plus rapide que l?e?clair et un castor qui travaille sans cesse la nuit. Chacun pointe du doigt son voisin, cre?ant ainsi un vrai casse-te?te ! Heureusement, a? travers ses nombreux pe?riples en que?te de ve?rite?, Gaya conclut qu?il y a dans la vie la possibilite? de croire a? tous les recommencements. DISQUE La lecture chaude et rassurante de ce conte captivant est suivie de 10 chansons joyeuses et pleines d?esprit interprétées par des artistes québécois de renom.

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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Les deux amis ont mis au point leur itinéraire, un parcours tor­tueux, en forme de tête de chien tournée vers l'Atlantique, qui va les conduire jusqu'au Chili. Ils partiront de Cόrdoba, au centre de l'Argentine, où vivent les Granado, se dirigeront vers Rosario où est né Ernesto, puis ce sera Buenos Aires, la côte, Mar del Plata, Miramar, Necochea et Bahïa Blanca, d'où ils obliqueront vers l'intérieur et la cordillère des Andes.
Leur monture a fière allure : la Poderosa (la puissante) II, une antique Norton 500 cm3 achetée d'occasion par Alberto après la mort de la Poderosa Una, la défunte mobylette de ses années d'adolescence. Le 29 décembre 1951, ils la chargent de l'équipement rassemblé pour le voyage, toile de tente, sacs de couchage, stock de cartes routières, appareil photo, le tout emballé dans des sacs de jute - et même, trônant au sommet de l'échafaudage, un barbecue, pour griller ce qui s'offrira en cours de route.
- La moto avait l'air d'un monstrueux animal préhistorique, se souvient Alberto.
Les compères revêtent leurs tenues de cuir, leurs lunettes de pilotes d'avion, et c'est parti. Un peu vite : Alberto, qui a pris le guidon au départ devant les siens, fierté oblige, accélère à fond et manque de percuter un tramway. Enfin ils disparaissent dans un nuage de poussière sur la route non asphaltée, pour la plus grande joie des chiquillos, les mômes des rues, et sous les regards étonnés des rares passants.
Deux jours plus tard, à Buenos Aires, chez les Guevara, l'ambiance est tendue. Il leur faut subir plusieurs salves de recommandations inquiètes, des frères, des sœurs, de la tante, de la cousine, surtout du père et de la mère. Ernesto opine doci­lement du chef, Alberto laisse passer l'orage.
- Et vous, Alberto, éclate à la fin Célia Guevara, puisque c'est vous qui avez entraîné Ernesto dans cette folie, veillez au moins à deux choses : qu'il revienne passer son doctorat de médecine, et qu'il n'oublie jamais sa ventoline...
Ils n'en sont pas quittes pour autant. Il faut encore se souvenir, s'émouvoir, essuyer une larme ensemble. On sort les albums de photos, on les étale sur la table, devant les yeux d'Alberto. Ernesto si chétif, qui s'accroche à la jambe de sa soeur...
- Vous pensez qu'il a quel âge là-dessus ? demande Anna-Maria. Trois ans ? Eh bien non, il a sept ans...
Et les photos défilent, Ernesto en maillot de bain près de son père en débardeur, Ernesto à treize ans, les cheveux gominés, soigneusement peignés en arrière. La publicité parue dans le numéro à'El Grafico du 5 mai 1950, où il vante, un pouce levé, la qualité des moteurs Micron. Alberto s'intéresse, hoche la tête, sourit complaisamment. Jusqu'au moment où Célia referme brutalement les albums, le regard noir, et s'exclame :
- Filez maintenant, si vous devez vraiment partir...
El Padre serre son fils sur son cœur, sans un mot. Puis il va chercher quelque chose dans le tiroir de son secrétaire et le lui met dans la main : son revolver, à glisser dans le paquetage, au cas où. Enfin tout le monde s'embrasse pour la énième fois, et les deux motocyclistes prennent la route, en une triomphale pétarade.
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Il faut abolir la médecine en tant que commerce ! Je dénonce la répartition inéquitable des médecins entre les villes et la campagne, l’abandon où se trouvent les médecins ruraux, qui n’ont d’autre solution que d’essayer de faire du chiffre ! (Che Guevara)
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Partons,
ardent prophète de l ' aurore,
par les sentiers cachés et abandonnés,
libérer le vert crocodile que tu aimes.

Partons,
Vainqueurs de ceux qui nous humilient,
l'esprit rempli des étoiles insurgées de Marti,
Jurons de triompher et de mourir.

Quand ta voix répandra aux quatre vents
Réforme agraire, justice, pain, liberté
à tes côtés avec les mêmes mots
nous serons là.

Et quand viendra la fin du
la salutaire opération contre le tyran,
à tes côtés, espérant la dernière bataille,
nous serons là.

Et si le fer vient interrompre notre voyage,
nous demandons un suaire de larmes cubaines
Pour couvrir les os de guérilleros
emmenés par le courant de l'histoire américaine.

Che Guevara, 1956.
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Je suis cubain,et je suis aussi argentin, et si les illustres Seigneurs d'Amérique latine ne s'en offusquent pas, je suis si patriote pour l'Amérique latine que lorsque le moment sera venu, je serai disposé à donner ma vie pour la libération de l'un ou l'autre des pays latino-américains, sans rien demander à personne, sans exploiter personne, sans rien exiger en retour.
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- Nous au moins nous faisons fonctionner nos méninges, renchérit Ernesto. Que ce soit en jouant aux échecs, ou dans ton laboratoire de recherche, ou en parlant littérature. Nous cherchons à remplir nos têtes, eux ne pensent qu'à remplir leurs poches, et ensuite ils se donnent un mal fou pour trouver comment les vider...
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(Bernard Pivot) : J'ai lu ses chroniques, bien sûr, mais ce sont surtout ses romans qui m'intéressent. Car de quoi parlent-ils finalement ? Ils parlent des fêlures, des blessures, des manques, des rêves, de l'impossibilité de vivre avec soi-même et surtout l'impossibilité de vivre avec son temps. Ils parlent tant et si bien du chagrin d'exister, de la mélancolie de la vie, des habitudes, des petites choses que l'on fait sans y prêter beaucoup d'attention, que l'on pourrait se dire, de prime abord que Blondin, c'est sinistre, c'est épouvantable, qu'il est dans la morosité du début jusqu'à la fin.

Eh bien, pas du tout ! Et c'est là que réside son génie ; il parle de cette mélancolie, de cet ennui, avec une sorte d'allégresse, une fausse nonchalance et un humour qui n'appartiennent qu'à lui. Et le contraste entre cet ennui dans la vie et son style - qui est un style qui fourmille de choses amusantes, décapants, inattendues, virevoltantes - est tout à fait extraordinaire. Tout ce qu'il écrit est empreint de charme, de grâce et de poésie.

Son style est d'une élégance rare. Je le comparais volontiers à un exercice d'équilibriste. (p. 54)
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(Laurence, sa fille aînée) : Et puis, il y a ce que tu as écrit, toi. C'est longtemps après ta mort que j'ai lu pour la première fois Un singe en hiver. Dans ton œuvre, la frontière entre la fiction et la biographie est mince. C'était comme si j'avais reçu une émouvante lettre posthume, dans un style admirable. (p. 44)
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Voici vingt-cinq ans, Antoine Blondin, écrivain majuscule, plume transcendantale du Tour de France, buveur-buvard et fumeur invétéré, cassait sa pipe le 7 juin 1991, à 69 ans, dans son refuge de Saint-Germain-des-Prés, rue Mazarine.

À sept bistrots de l'Académie Française qui n'a pas daigné le recevoir dans sa Docte maison dorée. Son jaune à lui était celui du maillot phare du Tour de France et la couleur du Pastis 51, qu'il buvait double en commandant un "102" dès lors qu'il descendait de la mythique voiture "101" du Tour de France, la voiture du journal L'Equipe. (p. 9)
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[Au sujet du comportement du Che président du Tribunal révolutionnaire après la prise de La Havane en 1959] :
Le Che, qui craignait que l'on élimine un non-coupable vérifiait toujours auprès de l'ultime confesseur un prêtre franciscain. Et « Tres Medallas », le surnom du représentant du Bon Dieu (en fait le nom d'une marque de cognac espagnol), lui assurait régulièrement que l'accusé en avait fait plus que ce qu'il avait avoué.
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Il recopiait alors les mêmes mots à intervalle régulier, dans la langue de Molière, les derniers mots d'un condamné à mort français:
" Je pense avoir la force suffisante en ces instants pour monter à l'échafaud la tête levée. Je ne suis pas une victime, seulement un peu de sang qui fertilisera la terre de France. Je meurs parce que je dois mourir pour que le peuple perdure. "
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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