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Citation de Jcequejelis


… (1827) la Charbonnerie. Son origine semble bien remonter à l'affaire (conjuration) du « Bazar français ». Deux adhérents des « Amis de la Vérité », Dugied, commis-négociant en vins, et Joubert, étudiant, s'initient à Naples à la « Carbonaria » italienne et, de retour en France, ils fondent la « Charbonnerie française ». L’organisation en est strictement hiérarchisée. A la base, une « vente particulière » ou « communale » de dix membres, au-dessus une « vente cantonale » (formée de dix ventes particulières) puis des ventes départementales, fédérales et sectionnaires. Au sommet, une « haute vente » ou « vente suprême » ou « vente centrale ».
Le secret est la règle et le cloisonnement rigoureux : les membres des différents ventes ne doivent pas se connaître entre eux. Par serment, les adhérents s'engagent à garder le silence, à verser une cotisation mensuelle, à obéir aux ordres des chefs et à tenir toujours prêt un fusil avec vingt-cinq cartouches. Il est, certes, difficile, de préciser le chiffre total des adhérents. On parle de 60 000 carbonari, dont 4 000 à Paris. Il y a, dans un monde sevré de politique, un engouement pour la pratique des sociétés secrètes. « Le besoin de conspirer était si vif dans tous les cœurs que les néophytes recevaient avec un bonheur inexprimable les propositions qui leur étaient faites » (Ulysse Trélat). Le mouvement était soutenu par une partie de la franc-maçonnerie.

2381 – [p. 292]
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