La sorcière était orgueilleuse, comme le sont souvent ceux qui sont seuls dans l'existence. Elle voyait les filles et les garçons devenir des femmes et des hommes, puis vieillir, puis mourir, et elle était toujours là, elle, éternelle dans ses maléfices et sa puissance, inaccessible à la maladie, aux coups portés par les ans.