"L"homme est né bon, mais c'est la société qui le corrompte"
Rousseau :
(...) le premier grand criminel de tous les temps, c'est le premier qui a entouré un champ de barrières et qui a dit : « Ceci est à moi! »
Rousseau à Voltaire :
Mais je suis un grand amoureux de l'humanité. Malheureusement, je ne trouve partout que des hommes.
Voltaire :
L'homme et plus malheureux que tous les animaux parce qu'il sait qu'il mourra et qu'il est né pour être mangé par les vers. Cette idée funeste le tourmente, alors il consume sa misérable existence à se faire le bourreau des autres et de lui-même. À tromper et se tromper... et devenir un puits sans fond de repentir.
Voltaire :
Oh! Ce qui a pu m'échapper, c'est que je regrette qu'une bande de pouilleux dans un désert ait cru bon de nous inventer un Dieu unique, Vengeur et Jaloux. Sans eux, on n'aurait jamais eu l'islam ni la chrétienté. Qu'est-ce qu'on serait tranquille!
Voltaire : Et que peuvent penser vos propres amis quand vous vous répandez en insultes et en horreurs contre le théâtre, les sciences ou les arts ?
Rousseau : L’homme est né bon. C’est la société qui le pervertit.
Voltaire à Rousseau :
On n'a jamais pris tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes. Et, Monsieur, quand je vous lis, il me prend des envies furieuses de marcher à quatre pattes.
Voltaire : Mais si tu condamnes quelque chose pour l’abus qui en est fait, c’est comme si tu te privais de manger sous prétexte que tu peux te donne une indigestion.
Rousseau : J’adore la promenade. Cela dégage l’esprit et cela permet de penser.
Voltaire : Tout de même, cinquante lieues !
Rousseau : Je pense beaucoup.
Voltaire : Je suis pour ce qui relie et non pour la religion.