‘’...Cyril en était convaincu, sa guitare possédait aussi les siens. Dans les essences des arbres qui constituent sa Martin se cachaient des vibrations, des notes recueillies au plus profond de leurs forêts originaires. Harmonies du ramage des oiseaux, chanson du vent, vocalises des bêtes sauvages, bruits cristallins des gouttes de pluie, basses profondes des orages…..’’
Que devient le parfum des roses
Quand les pétales sont fanés.
On dit qu'il en reste quelque chose
Dans le cœur du jardinier.
Et si tu pars un jour loin de moi,
Si avec les années,
Ta photo devient sépia,
Moi je ne pourrais t'effacer.
Ta chevelure blonde devient un appel au voyage. Je sens ta main caresser ma nuque. Ton corps ondule contre le mien. J'arrête de fredonner. Nous continuons à valser sans dire un mot, perdus dans nos regards qui réclament nos lèvres. Il n'est plus question de cinéma, du Creedence, de littérature, de mon séjour aux Etats-Unis, de ton envie de devenir écrivaine, de qui tu es, de qui je suis. Ceux qui nous observent savent que l'on vient de s'aimanter.