OÙ SANS VIEILLIR je meurs je t'aime ô ma prison
La vie de moi s'écoule à la mort enlacée.
Leur valse lente et lourde à l'envers est dansée
Chacun dévidant sa sublime raison
L'une à l'autre opposée
(...)
Mon chant n'est pas truqué si j'hésite souvent
C'est que je cherche loin sous mes terres profondes
Et j'amène toujours avec les mêmes sondes
Les morceaux d'un trésor enseveli vivant
Dès les débuts du monde.
Si vous pouviez me voir sur ma table penché
Le visage défait par ma littérature
Vous sauriez que m'écoeure aussi cette aventure
Effrayante d'oser découvrir l'or caché
Sous tant de pourriture.