Quoi de plus doux, dira-t-on, que des hommes qui vivent constamment avec cet animal que la sagesse des nations a pris pour le parangon de la douceur : doux comme un mouton ? Le mouton n’est pas doux, il est bête. Les rapports constant avec la bêtise font habiter un monde extravagant. Le bélier est un animal agressif, la brebis vient en droite ligne des procès en bestialité du Moyen Âge. C’est en compagnie de cette bêtise, de cette agressivité, et de cette tentation malsaine que les hommes d'ici vivent tous les jours que Dieu fait, dans la solitude la plus totale.