J'ai vu qu'à certains endroits on avait substitué aux platanes un peu vulgaires le peuplier si fin, si élancé, et dont le feuillage fait le bruit des eaux courantes. Mais il y a encore des quantités de compagnons qui peuvent nous aider à vivre : le bouleau dont l'écorce est semblable à une peau de cheval ; le saule, qui, par la bizarrerie de son architecture, mettrait dans les alignements une fantaisie dont nous avons bien besoin ; à noter encore que cet arbre a, au printemps, des rameaux rouges ; l'érable qui a sur le platane l'avantage de ne pas produire de fruits à poussière irritante et qui, au surplus, a, dans son comportement habituel plus de noblesse, plus d'aristocratie de forme et de couleur.