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4.08/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Afrique du Sud
Né(e) à : Paris , 1947
Biographie :

Jean-Jacques Sandras est un écrivain sud-africain.

Né père français et de mère afrikaaner, il a passé son enfance et son adolescence en Afrique du Sud.

Grand voyageur depuis l’âge de 19 ans, il a vécu sur plusieurs continents et tire de ses expériences en terres étrangères une grande partie de ses réflexions sur le sens de notre passage ici-bas. Il habite aujourd’hui en France.

Il a écrit plus de 20 romans dont la moitié en français et l’autre moitié en anglais. Son premier livre à être édité, "Le Chevalier à la Fleur", est paru en 2005.

Entre 2009 et 2015, en français, il écrit 10 épisodes de "Guy Marais, détective privé".

son site : http://www.jj-sandras.com/

Source : http://www.jj-sandras.com
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Opportuniste comme le chacal de la savane qui parfois, au péril de sa vie, vole une bouchée de viande de buffle aux lions préoccupés par leur festin, (le buffle est une proie dangereuse que seuls les lions osent attaquer à l’occasion) Guy avait parlé assez fort pour que l’assistance sache son métier.
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« Mais on ne va pas à l’hôpital » objecta Guy, « parce qu’on a pris le bus! »
« Si, si ! » répliqua son interlocuteur. « Quand on l’a pris dans la gueule ! »
Certes ! Il faut éviter de se faire renverser par un bus, pensa Guy. L’homme assis en face de notre détective privé était de taille moyenne. Tête moyenne, vêtements moyens, allure moyenne. En un mot : insignifiant. C’est le mot que Guy Marais avait trouvé pour le décrire. Il ne fit pas part de son observation à son nouveau client.
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« Quand on dit qu’on n’est pas dans la merde » expliqua Guy, « cela veut dire qu’on y est bel et bien enfoncé ; même au-dessus du cou. » Il soupira : « c’est une des subtilités de la langue française. » « Si je voulais un cours sur la langue de Molière » coupa le client, « je m’adresserais à l’Académie compétente. Pas à un Sud-africain qui a un accent à couper au couteau ! D’ailleurs, pendant notre entretien j’ai remarqué pas mal de fautes dans votre élocution. » Et tac !
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Traiter Guy Marais de pauvre con était vraiment exagéré. Et pourtant la grosse femme aux cheveux roux écarlate osait le faire. Et à haute voix. Elle était assise en face de notre cher détective privé qui la regardait avec le flegme britannique qui prenait son origine dans l’éducation qu’il avait reçue en Afrique australe où il avait grandi en tant que colonial de sa gracieuse majesté, Elizabeth II, avant d’être citoyen de la République sud-africaine.
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Alors que son nouveau client le fixait des yeux avec insistance, Guy lui renvoya le regard qu’il affichait lors de son service militaire. L’homme insignifiant dans la savane de l’Afrique australe quand il se trouvait tancé par un sous-officier en colère. Ce regard, il l’avait découvert chez son poisson rouge quand il n’était encore qu’un jeune garçon. C’est le regard qui sauve.
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Comme le petit bushman du Kalahari, il lui arrivait de se tromper sur l’appréciation du danger, lors de l’arrivée d’une nouvelle affaire. Pour l’instant il était toujours en vie. Comme lui, ce même bushman du Kalahari se trompe rarement deux fois car, en effet, il faut être toujours en vie pour se tromper de nouveau. Prudence, prudence…
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Pour le moment Guy Marais n’avait pas gagné assez d’argent pour se payer un lieu de travail plus prestigieux. Ses gains étaient d’autant plus limités qu’il était prudent comme le petit bushman du Kalahari qui préfère renoncer à une proie quand une lionne s’y intéresse, Guy évitait les investigations dangereuses.
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Malgré le fait qu’il habitait la France depuis bien des années, il avait toujours du mal à saisir certaines subtilités de la mentalité française. « On n’est pas dans la merde » dit-il avec résignation alors qu’il se penchait dangereusement en arrière son fauteuil pivotant.
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Le flegme britannique de notre détective privé bien-aimé venait de l’éducation qu’il avait reçue en Afrique australe où il avait grandi en tant que sujet de sa gracieuse majesté, Elizabeth II, avant d’être citoyen de la République sud-africaine.
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Guy n’exprima pas sa pensée concernant la mauvaise utilisation de la belle langue française de l’homme insignifiant. Il faut parfois se taire pour ne pas perdre ses moyens de subsistance. Clients are money, selon les Américains
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