Jean-Louis Carribou

Je ne sais pas trop dans quelle catégorie ranger ce livre car il est à la fois un guide touristique mais avant tout un livre sur l'histoire d'un refuge, celui de l'Estrop. Pour ceux et celles qui ne connaîtraient pas cette montagne, sachez qu'elle se trouve dans les Alpes-de-Haute-Provence, aussi appelée montagne des Trois-Évêchés. Je connais bien l'auteur de cette ouvrage, qui fut lui-même l'un des fondateurs de ce refuge puisque je suis en train de réaliser deux ouvrages avec lui et d'autres personnes sur "La Provence de Giono en peinture". Ne vous inquiétez pas, dès que le premier tome sera sorti, je ne manquerai pas d'en faire la critique sur Babelio (même si dans cet ouvrage ne figureront que quelques-uns de mes travaux de peinture...dont je ne suis pas très fière d'ailleurs).



Bref, pour en revenir à ce livre, il m'a été offert par l'auteur, Jean-Louis Carribou et je luis ai promis de vous le faire découvrir, à vous, lecteurs. L'histoire débute pour ainsi dire, en 1978 lorsque Jean-Louis et les membres de l'ADRI (Association Départementale des Relais et Itinéraires) décident de construire un refuge dans la montagne de l'Estrop. Un travail ambitieux, certes, mais cependant pas irréalisable. Durant sept ans, Jean-Louis organisera des chantiers de jeunes bénévoles, français ou étrangers, puis convoquera un charpentier, un menuisier et bien d'autres maîtres de l'artisanat. Cependant, il ne faut pas oublier tout le côté administratif, à savoir écrire à l'Etat, à la préfecture et enfin au Conseil général pour obtenir des subventions car si le travail a largement été effectué par des bénévoles, il ne faut pas oublier l'achat de matières premières et l'acheminement de ces dernières par hélicoptère à ces 2500 mètres d'altitude. L'ADRI a voulu respecter la nature et à décidé de construire ce refuge pour que celui-ci puisse se plonger dans le paysage et non pas le bâtir en béton, ce qui aurait été déplacé vu la beauté des montagnes environnantes.



Cet ouvrage nous raconte tout cela et incite le lecteur à ressortir de son placard ses chaussures de marche pour aller explorer cette merveille de la nature (la montagne) et à mi parcours, à se reposer dans ce superbe refuge ! A découvrir et, pourquoi pas, à aller voir ! Si vous n'avez pas d'idées pour vos prochaines vacances, pourquoi ne pas venir faire un petit tour dans cette région qui est la mienne !

Jean Giono fut un grand arpenteur, les collines, les chemins autour de Manosque, n’avaient aucun secrets pour lui.

Aujourd’hui vous pouvez faire grâce à un accompagnateur des balades sur les traces de l’écrivain livres en main.



Que vous faut-il : Quelques jours de vacances peut être à la fin de l’hiver quand les amandiers sont en fleurs, où au printemps quand les coquelicots rougissent les champs.

Il vous faut un gîte du côté de Banon ou de la montagne de Lure, et bien entendu les livres de Giono ou alors …

Ces deux guides qui vous permettront de partir sur les traces du Hussard, de battre la campagne en compagnie de Jean le bleu de retrouver les pierres du village de Regain, et peut être de croiser Ennemonde dans les collines ou de rencontrer enfin Elzéard Bouffier l’homme qui plantait des arbres.

C’est une sorte de revue géographique qui est proposée depuis Collines jusqu’à l’Iris de Suze le dernier roman de Giono. Ce sont malgré tout deux livres pratiques: tout est noté, la référence de la carte IGN, le parcours, les points de vue, la durée, les difficultés etc...

Ce sont aussi deux livres avec de belles photos et surtout des extraits des oeuvres correspondant avec chaque lieu traversé


Lien : http://asautsetagambades.hau..

Auteur de plusieurs ouvrages, Jean-Louis Carribou a élaboré La Route Jean Giono, un itinéraire routier littéraire et touristique de 152 kilomètres autour de la montagne de Lure, dans les Alpes de Haute Provence.



Jean-Louis Carribou a publié ce guide éponyme avec ses textes et ses itinéraires. Il est illustré de photographies de François-Xavier Emery.



Ce guide et cette route permettent de visiter le pays décrit par Jean Giono, la Provence secrète et sauvage, réelle et imaginaire, et en particulier la montagne de Lure.



L’écrivain a maintes fois parcouru la montagne de Lure, à pied ou à vélo, y a organisé de nombreux séjours et y a situé une partie de sa création romanesque. Six de ces romans s’y déroulent et c’est le cadre de deux films dont le célèbre Crésus avec Fernandel.



Pour Giono, c’est « la montagne libre et neuve qui vient à peine d’émerger du déluge », l’Olympe de sa Provence qui a su préserver ses « vraies richesses ».
Lien : https://livre.tourisme-alpes..

Le refuge de l’Estrop, a vu le jour grâce à la vision et à la volonté de Jean-Louis Carribou, alors secrétaire général et animateur de l’ADRI. Nous sommes alors en 1978.



Baigné par les lectures de Jean Giono et par ses paroles qui lui indique que les lieux qui l’ont inspiré pour situer l’action du Chant du monde sont les montagnes qu’il voit tous les matins en ouvrant ses volets vers Digne, les montagnes des Trois Evêchés, les montagnes de l’Estrop… voici pourquoi ce refuge se nomme aussi le Refuge du chant du monde...
Lien : https://livre.tourisme-alpes..