Cependant, s'il ne reste rien des conquêtes militaires, ces jardins, ces ruines et ces statues antiques, cette civilité courtisane et cette place accordée aux lettres et aux arts, qui avaient étonné les frustes hobereaux français lors de la campagne napolitaine de Charles VIII en 1494 ont favorisé l'éclosion d'une Renaissance française qui, au passage, a suscité une réflexion inédite sur la langue ou la littérature nationale et nourri la pensée de l’État, liant indissolublement le gouvernement des mots et celui des hommes.