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Critiques de Jean-Louis Le Touzet (5)
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Yes we Cam !

Ayant suivi avec grand intérêt le Vendée Globe 2020 et notamment la course de Jean Le Cam, j’ai eu envie de mieux le connaître en lisant ces échanges avec Jean-Louis Le Touzet. J’ai découvert un homme très simple passionné par les bateaux depuis sa jeunesse et travailleur acharné. Il dénote parmi les skippers parce qu’il a lui-même construit son bateau. Par conséquent, il en connaît les moindres détails. Possédant un tout petit budget, il ne peut rivaliser avec les bateaux plus techniques et plus performants. En revanche, son expérience lui est fort précieuse. Alors qu’il croyait terminer aux alentours de la dixième place, il finira quatrième, la place du con, de son point de vue ! Bon vent avec Jean Le Cam.
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Yes we Cam !

La mer a le don de rendre l’homme bon. Parfois rustre, mais bon. Sans doute, parce que les marins savent que sur l’eau, on ne peut pas tricher. Ça passe ou ça casse. Souvent, ça casse. La quille, la coque, les voiles, le bonhomme.



Jean Le Cam n’échappe pas à la règle. Il est un homme bon. “C’est un bon, un très, très bon” comme dirait un ami à moi.



Il fut l’un des héros “malheureux” du dernier Vendée Globe. Terminant à la place du “con”. Quatrième. Cependant, la course de Jean Le Cam fut une aventure humaine, comme bien souvent dans le “Vendée”. De multiples avaries, un bateau en mille morceaux et surtout le sauvetage de Kevin Escoffier. De tout cela, on en discute dans cet ouvrage.



J’aime beaucoup la couverture. Le regard noir ! Le visage quelque peu buriné. Une vraie gueule du large. Un “tour du mondiste”, comme ils disent.



“La technique est un outil au service du récit. Un récit qui dure… Quatre-vingts jours. Et je pense, que cette année, j’ai été plutôt économe en mots. À bord, chacun est libre de parler. Il y a des jours où j’ai coupé l’interrupteur. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles” – Jean Le Cam



Je me suis souvent posé la question de savoir s’il on pouvait véritablement comprendre, sans avoir mis un pied sur un bateau ? Je n’ai jamais mis un pied sur un bateau. Je veux dire par là, ce genre de bateau. Bâti pour courir ou pour mourir. D’ailleurs, soit dit en passant, je n’ai que peu le pied marin.



Et pourtant, en lisant ce livre, tout est limpide, clair comme de l’eau de roche. On comprend l’homme, le bateau, la navigation, la solitude. Souvent étiqueté “brut de pomme”, “sauvage”, “Le Roi Jean”, sous la plume de Jean-Louis Touzet fissure, quelque peu l’armure. La confiance est réelle entre les deux hommes. L’amitié est palpable à chaque page. L’émotion évidente. La discussion sans phare !



Et il faut peu d’imagination, pour se représenter les deux hommes, converser dans la maison de Jean, des heures durant. Des séances, sans doute entrecoupés de la venue de Anne, l’épouse, fidèle et bienveillante. La femme du marin. Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?



Jean Le Cam est la mémoire du large. L’un des derniers véritables bricoleurs. Un homme entier. Qui peut, vous envoyer paître, comme vous prendre dans ses bras. Vous étreindre à vous couper le souffle. Il est de ceux que les silences ravissent. Il est un taiseux. Et il sait, l’importance des mots.



“Je suis parfois obligé de descendre à la cave pour remonter le meilleur des mots, comme une bonne bouteille” – Jean Le Cam



L’ami Jean, on l’apprend dans le livre, a déjà pensé à son épitaphe : “Jean Le Cam, parfois surnommé Le Roi Jean, coureur constructeur. Diplômé de l’école du large”.



Et avec lui, pourquoi aller chercher midi à 14 heures :”Je suis juste un mec simple, qui navigue sur un bateau, disons, simple, un peu plus simple que les autres. Et voudrait à nouveau un bateau simple, c’est simple non ?”



Jean partit seul et par un prompt renfort, vît des milliers de spectateurs en arrivant au port !
Lien : https://blogs.letemps.ch/seb..
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Yes we Cam !

Livre fait à partir des nombreux entretiens entre Jean le Cam et Jean-Louis le Touzet, journaliste qui s'y connait en voile.

Couverture réussie. Si Jean le Cam avait tâté à 12 ans de la guitare plutôt que du bateau, il avait le look pour remplacer Brian Jones au sein des Stones (franchement il a la dégaine d'un Stones.., une sorte de Keith Richards clean..)

Moi qui suis, comme beaucoup de monde, quelques grandes courses au large (la course du Rhum, le Vendée Globe, la transat Jacques Vabre etc..), je voyais, avant de lire ce bouquin, qui était Jean le Cam (que je surnomme "clac clac clac", car c'est ce qu'il disait souvent quand il faisait des vidéos lors du dernier Vendée Globe) sans plus.

Je trouve que ses propos sont intéressants, sans langue de bois, tout en étant nuancés. Il y est question de com' et du fait que Jean le Cam ne serait pas un communiquant très contrôlable. J'espère donc que les échanges n'ont pas été trop censurés. Le résultat n'en donne pas trop l'impression.

Sûrement très intéressant pour ceux qui s'y connaissent un peu plus qu'un peu en matière de voiliers de courses, organisation de courses, car des sujets techniques sont abordés (Jean le Cam tient à se définir comme un "coureur-constructeur") mais aussi les sujets humains, le rapport au risque, la gestion de projets, les relations dans le milieu, la motivation pour faire ce genre de choses.. Evidemment on connait un peu mieux l'homme après la lecture et un certain nombre de simplifications, voire de clichés rapides, ont pris, à cette occasion, l'eau.

Je me suis rendu compte aussi que quand on n'y connait quasiment rien en bateau, les aspects techniques sont nombreux et complexes et connus que des gens du métier.

Donc, dans la catégorie "entretien avec un champion de voile", c'est plutôt un bon cru je trouve (beaucoup mieux qu'un vieux livre soi-disant de Loïc Perron, que j'avais trouvé inintéressant et même puéril, mais ça devait être un truc qu'il n'avait pas relu lui-même).
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Un vélo dans la tête

A l'heure où, après une journée de dur labeur sur les routes de nos provinces profondes, le coureur du Tour goûte aux délices d'un massage réparateur, un rassemblement hétéroclite et international de gratte-papier tapote sur sa machine pour retracer les exploits du régional l'étape. De cette effervescence de salles de presse, installations éphémères de patinoires ou de salle des fêtes, de ce bruit de cliquetis feutrés, s'élève la douce petite musique ironique et malicieuse de Jean-Louis LE TOUZET.

Ses chroniques pour "Libération", écrites dans la précipitation de bouclages toujours trop précoces, sont pourtant des morceaux d'anthologie. A lire au jour le jour, comme autant d'étapes sur la route d'une histoire du Tour faite d'exploits, de disgrâces, d'épopées et de parts d'ombre. Pour les amoureux du vélo, mais pas que...
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Un vélo dans la tête

En chemin, il brosse un portrait, souvent tendre, de la caravane du Tour, de ses héros tourmentés et de ses anciennes légendes cramponnées à la route et à l'amour des foules. Savoureux.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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