Au programme, Alice passe des vacances en compagnie d’une amie à elle, Hélène. J’avais complètement oublié que Bess et Marion n’étaient pas présentes au cours des premières aventures, mais on ne peut pas dire qu’Hélène marquera longtemps les esprits.
Au cours d’une promenade en bateau, les deux jeunes filles sont surprises par une tempête et sauvées de justesse de la noyade par une jeune orpheline qui vient d’hériter de sa mère et qui attend l’arrivée de son tuteur, qui se trouve finalement être un odieux personnage.
N’écoutant que son cœur, Alice va venir en aide à Laura et tout faire pour lui rendre sa fortune.
Ce n’est sans doute pas l’histoire la plus palpitante vécue par Alice. Tout est assez linéaire et l’action est essentiellement concentrée dans des poursuites en voiture et des filatures dans les bois.
Mais on retrouve tout de même les thèmes qui ont fait le succès de la série, avec une héroïne intrépide et très indépendante pour l’époque (on est en 1930 et Alice conduit sa propre voiture), qui n’hésite pas à venir au secours d’une jeune fille qu’elle ne connaît pourtant qu’à peine.
Il est à noter que même si l’intrigue n’est pas des plus palpitantes, il y a un vrai effort de fait pour l’écriture.
Alors que les livres pour la jeunesse sont souvent écrits dans un langage très simple, on trouve ici des tournures au passé simple et à l’imparfait du subjonctif qui font plaisir à voir. Comme quoi, on peut écrire pour les plus jeunes sans les prendre pour des illettrés. Du moins dans les premières éditions puisque les différentes traductions se sont chargées de simplifier le vocabulaire et de passer l’action au présent, ce qui ne fait que me désoler.
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