La beautée d'Alix de Turenne était légendaire. Elle n'avaient pas quinze ans, et déjà une cohorte de troubadours se pressaient à la cour de son père, le vicomte Pierre.
Ils chantèrent cette mince jeune femme dont la haute taille faisait paraître naines ses rivales.
Ils célébrèrent ses cheveux couleur de nuit, qu'elle gardait dénoués, tombant jusqu'au creux de ses reins cambrés, comme une vague sombre où se perdaient les parfums et les rêves.
Ils louèrent ses yeux noirs et profonds qui recelaient les flammes de la passion. p25