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3.46/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jean-Luc Debry est écrivain et essayiste.

En 2005, il publie "Pierre Pirotte ou le Destin d'un communard" (Éditions CNT-RP). Il y raconte la Commune à travers le personnage de son arrière grand-père Pierre Pirotte.

Par ailleurs, il participe activement à Gavroche, revue d'histoire populaire qui existe depuis décembre 1981.

L'Insomniaque éditent en 2007 son second récit, Le Soldat Françaoui, de Sotteville à Sétif.

Les Éditions Homnisphères publient en 2008 son essai, dans la collection Expression directe, "Tous propriétaires ! Du triomphe des classes moyennes".

En 2002, Jean-Luc Debry fait connaître la pièce de Georges Cavalier, La Commune à Nouméah.

Il en établit, présente et annote le texte qui sera publié aux éditions Séguier. Grâce au Théâtre La Balancelle et à Monique Surel-Turpin, la pièce sera mise en scène et jouée avec succès une vingtaine de fois à Paris à l'Espace Louise Michel.
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Source : http://www.africultures.com
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Bien que répondant au même souci de fluidité marchande que le réseau ferroviaire, les autoroutes ne créent ni culte ni rituel et ne nourrissent aucune légende, aucune imagerie. Personne ne fabrique un modèle réduit de réseau routier dans sa cave, comme certains passent leur temps, leur énergie et leur argent à le faire avec le chemin de fer.
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Dans La Fatigue d'être soi, le sociologue Alain Ehrenberg explique que la dépression est la démocratisation de la mélancolie, alors qu’elle était à l'origine réservée à certains privilégiés. Selon lui, le culte de la performance nous laisse seuls face à la dépendance créée par les conditions sociales nécessaires à sa diffusion et conduit à la dépression. Mais au-delà de cette analyse, nous pouvons soutenir que ce symptôme est une expérience humaine de grande qualité, sans doute la dernière possible. Il s'agit d'une manifestation vitale que l'on peut opposer à la bonne humeur obligatoire si chère à Dysneyland. Au paradis du libéralisme, on sourit toutes dents dehors, on est heureux de son sort et gentiment égotiste, entre soi. le dépressif fait tache, il gâche la fête. Son entêtement à ne pas jouer le jeu est comme un coup de griffe port à la grande toile peinte qui, descendue des cintres à grand renfort d'effets de foule, garnit le fond de la scène et masque le mur terne des coulisses. C'est cette manière de "ne pas être", de ne pas être en accord avec les masses qui le rend insupportable. Imaginez dans le Moscou de la belle époque de l'URSS, lors du grand défilé du 1er Mai, ou à Munich lors des cérémonies nazies, un type, un seul, qui n'aurait pas été heureux d'être là et qui faisait la gueule, l'aurait montré trop ostensiblement. Il aurait eut toutes les chances d'être déporté dans un camp spécial et traité en conséquence. L'injonction du bonheur illumine l'optimisme obligatoire. Aucun nécessiteux ne sera toléré. En toute occasion, en tout domaine, culturellement, culinairement, physiquement, touristiquement, érotiquement, il faut pouvoir témoigner du bonheur de vivre en ces temps où la performance est le signe le plus probant de l'existence. Le moindre manquement menace le bien fondé de ses diktats.
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"l'appartenance au prolétariat n'est pas une question de salaire", mais repose sur une conscience sociale et historique. Notamment dans le refus, ou dans l'incapacité structurelle, de confondre les intérêts du travail et ceux du capital. A l'inverse, l'appartenance au monde de l'employé repose sur le principe de l'adhésion inconditionnelles aux codes de la consommation, du spectacle et de la soumission.
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Il s'agit d'une civilisation au sein de laquelle l'individu, quelle que soit la réalité de sa condition sociale, est appelé à construire sa vie en fonction de son mode de consommation; Ainsi, il devient lui-même une marchandise, consumé par un rêve fabriqué hors de lui.
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Jean-Luc Debry
Rien ne semble, en effet, susceptible de défaire les effets délétères de ce naufrage intellectuel et spirituel sur des consciences en déshérence. L’assurance infatuée de cette caste génère tout au plus la montée d’une hostilité générale à son endroit. Mais elle-même n’est pas forcément de bon augure, car, par un effet de miroir, tout ce qui nous est « vendu » comme positif finit mécaniquement par rendre désirable son négatif, ce qui n’est jamais suffisant pour s’émanciper de la bêtise. (Les habits neufs de la petite-bourgeoisie)
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"Marché bio" et "commerce équitable" trouvent leur place en tète de gondole dans la grande surface où la famille pavillonnaire fait ses courses. Ces produits flattent les inclinaisons pseudo-éthiques d'une catégorie sociale désireuse d'affirmer son identité par une posture revendiquée, dans l'acte même de consommer de la "santé, du "juste" et du "bon". Dans les écoles de commerce, cela se nomme vulgairement un créneau...
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Les zones pavillonnaires, que ce soit sur le plan esthétique ou social, traduisent matériellement une modification importante dans la représentation d'un ordre social structuré par le fétichisme de la marchandise.
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Les enjeux de pouvoir se sont toujours traduits, on le sait, dans l'organisation de l'espace social.
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La mithridatisation des esprits finit par produire les effets désirés.
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