IV/L'ÉCRIT SOUS CLEF
La pensée descend
pas à pas vers
le recel intérieur, par l'escalier
en colimaçon, jusqu'au texte
où s'oublie le cœur toujours
entre lui et l'autre, enseveli
dans l'intimité d'une lumière
éteinte, qui anéantit
toute velléité
de sortir, ou de dire merci au jour.
Car avant la pensée
règne la mémoire
d'avant le souvenir, d'avant la nuit.
En prise sur le vouloir nié.
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