- Crâmon a quand même écrit des romans avant d'être banquier, dit ma mère. Et il a beaucoup lu.
- C'est un bluffeur, dit mon père. Il la ramène avec son amour de la littérature, mais qui ferait de la politique après avoir lu Proust, Céline, Camus ou même ce filandreux de Char ? La langue oblige à des choix de vie, à une certaine dignité.
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