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Citation de Pivoine29


Police et Justice - pp.158-160

Le second facteur est celui d'une lutte de pouvoir entre le ministère de la Justice et le ministère de l'Intérieur. "Cela fait des années que le ministère de la Justice a l'impression de perdre le combat face au ministère de l'Intérieur, dit Clarisse Taron. Et les policiers, qui savent qu'ils ont un ministère et un ministre plus puissant que le nôtre, admettent d'autant moins que, dans nos décisions judiciaires, on puisse avoir le dernier mot sur une affaire." Pour elle, cette rivalité "très forte" existe non seulement au niveau de l'État, "mais aussi au niveau local. Moi, j'ai vu des guerres terribles entre des commissaires et des procureurs ou des préfets pour des questions de pouvoir". Une guerre d'influence qui se ressentirait sur le terrain.
[...]
Le seul contact que le flic de base a avec la justice, c'est quand il est victime ou mis en cause. Quand il est victime, il n'est pas forcément toujours bien traité. Et quand il est mis en cause pour violence, ça tombe. Le policier de base et la justice ne se connaissent pas. Les flicards de base n'ont aucune idée de ce que fait un juge, et un juge n'a aucune idée de ce que fait le flicard de base dans sa voiture.
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