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EAN : 9782213707013
Fayard (24/01/2018)
3.91/5   17 notes
Résumé :
Ils s'appellent Tony, Betty, Manu, Yasmine, Sylvie, Mélissa, Mourad, Corinne, Jeff. Ils travaillent à Calais, à Marseille, en Seine-Saint-Denis ? La plupart du temps, vous ne les remarquez pas ? sauf quand vous en avez besoin.Pourtant ils sont là. Travaillant au contact de la rue, de la violence, de la misère sociale et de la mort. Jouant les assistantes sociales, luttant contre le terrorisme, œuvrant au maintien de l'ordre.Voici le vrai visage des 149  000 flics de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Paroles de flics : L'enquête choc de Jean-Marie Godard m'a été envoyé par Fayard et net galley, que je remercie.
J'aime bien lire ce genre d'enquête de temps en temps, et j'étais curieuse de lire ce que Jean-Marie Godard allait dire sur nos policiers français.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, me demandant si ça montrerait le vrai visage de la police française, et je pense que oui.
L'auteur nous présente des policiers, hommes ou femmes de tout age, qui galèrent parfois pour faire leur travail.
C'est accessible à tous, c'est sans concession, et j'ai trouvé ça très intéressant.
Je savais déjà certaines choses sur leurs conditions de travail, leur matériel défectueux, les commissariats insalubres ou presque...
Je n'ai pas réellement appris énormément de choses car ce qui est présenté dans cette enquête est plus ou moins connu toutefois ça permet d'alerter, de mettre en lumière ce qui ne va pas, et ça m'a plu.
Pas de coup de coeur donc pour Paroles de flics : l'enquête choc mais un ouvrage qui se tient, qui est bien écrit, sans concession et qui mérite quatre étoiles.
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Pitoyable ! Non, je ne parle pas des policières et policiers, je ne parle pas non plus de leurs travails au quotidien. Pitoyable c'est le mot qui me vient en premier quand je pense à tout ce qu'ils doivent subir au jour le jour tout en gardant un droit de réserve, les conditions de certains commissariats sont dignes d'une maison hantée laissée à l'abandon durant des siècles et je trouve cela pitoyable de les laisser dans de tels taudis, avec un manque de moyen pour les mieux les former.
Je me situe politiquement à gauche, ça a son intérêt, et les politiques de ce bord là (qu'ils le soient ou qu'ils s'en disent) ont clairement un déficit de ce côté-là. J'aimerais les faire lire ce genre de récits, directs, sans concession ni langue de bois, mais sans exagérer non plus pour qu'ils se rendent compte à quel point notre police va mal. Ces agents qui risquent chaque jour leurs vies pour la nôtre, l'actualité fait totalement écho à ces témoignages venus de la France entière. Un refus d'obtempérer, ils agissent en une fraction de seconde et on leurs colle l'IGPN sur le dos, ce qui est normal, en revanche les livrer en pâture dans les médias, je ne trouve pas cela normal.
Tous ces récits apprennent à un civil comme moi la réalité des métiers des forces de l'ordre, bien loin des romans aussi documentés et réaliste qu'ils soient, ils leur manquent toujours ce petit quelque chose : la réalité des faits.

J'ai envie de pousser un grand coup de gueule après avoir lu ce livre, bien plus long que celui-ci mais on dérive du sujet. Avoir un autre son de cloche que celui des médias classiques, dans lesquels ils ne peuvent s'exprimer, est nécessaire. J'en profite pour lancer un appel, si vous connaissez le même type de témoignages éclectiques mais sur les métiers du soin (infirmières, aides-soignantes, urgentistes…), je suis preneur.

En bref, enfin un livre qui rend justice à nos policiers de tous niveaux dans la hiérarchie, enfin une parole libérée même sous couvert de l'anonymat, enfin un livre qui casse tabous et préjugés. A quand les changements ?
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J'aime lire des témoignages. Pourquoi ? Car cela permet d'avoir une nouvelle vision ou des confirmations sur les conditions de travail de certains ou d'en apprendre plus sur des métiers que l'on pense connaitre. Vu le quatrième de couverture, je m'attendais à un récit plutôt pessimiste. Finalement, même si on peut découvrir toutes les difficultés auxquelles sont confrontés nos « flics », l'auteur a aussi su mettre en avant du positif.

En effet, l'auteur a pu côtoyer des flics, écouter leurs proches et passer du temps sur le terrain pour avoir une vision assez large de leur profession. Ce qu'on peut constater, c'est que notre police va mal. Comme dans beaucoup de professions, ils ont de plus en plus de missions à effectuer mais malheureusement, le temps n'est pas extensible….. En plus, au temps du tout connecté et de l'information en direct, le moindre de leur faux pas est mis en lumière et nos flics sont jetés en pâture à l'opinion publique. Mais pourtant, si on y réfléchit, n'est-ce pas grâce à notre police que nous sommes en sécurité ? Oui, tout n'est pas parfait mais quand on voit toutes les incivilités de notre société, ils font de leur mieux…. Bien sûr, ils ont une mission capitale qui ne permet pas le moindre faux pas mais de nos jours, les faux pas, on les tolère de moins en moins… Les médecins n'ont pas le droit de se tromper ou d'hésiter, les enseignants ne doivent plus punir les enfants, les « flics » n'ont pas le droit d'avoir un coup de mou…. Bref, la fonction publique « de service » en contact avec les usagers est sous pression.

L'auteur met également en lumière une autre difficulté connue par notre police : la pression du chiffre. En effet, les policiers et gendarmes ont, pendant longtemps, été « jugés » sur le nombre d'infractions verbalisées ou de personnes interpellées. Néanmoins, comme ils peuvent l'expliquer, résoudre une affaire de viols prend plus de temps que d'interpeler un voleur à la sauvette mais lequel est le plus important ? Ainsi, à une époque, les flics ont mis de côté certaines affaires pour faire du chiffre et satisfaire la hiérarchie… mais était-ce vraiment pour notre bien ?

Enfin, Jean-Marie Godard pointe la multiplication des services qui ne s'accompagnent pas toujours de recrutements adéquats et ainsi, certains policiers se retrouvent, à certains moments, à devoir jouer les bouches trous. Ainsi, il montre à quel point avec l'opération Sentinelle, les violences de plus en plus fréquentes lors des manifestations, nos forces de l'ordre ne savent plus où donner de la tête et doivent parfois être sur le terrain sans avoir, au préalable, été formé aux missions auxquelles ils vont être confrontés….

Néanmoins, j'ai apprécié le fait que l'auteur mette en lumière des forces de l'ordre qui sont certes désabusés mais qui, pour la plupart, aiment leur métier et croient dans la mission qui leur est confié. Les conditions difficiles entament le moral mais pas leur détermination et il est très rassurant de savoir que nos « flics » font cela, pour la plupart, avec conviction et envie. J'ai également beaucoup appris lors de cette lecture car l'auteur fait preuve de pédagogie en nous expliquant l'organisation de services, les différentes «compagnies » qui existent (BAC, CRS, BRI….) et nous emmenant dans les coulisses des commissariats.

Pour conclure, ce recueil de témoignages permet de mettre en lumière les difficultés que connait notre police mais en mettant l'humain au coeur du livre, il est aussi une preuve que nos forces de l'ordre font leur métier par conviction. Ce n'est pas un coup de coeur mais un récit à découvrir pour mieux comprendre l'état d'esprit de « nos flics » qui sont soumis à une pression permanente.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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J'ai toujours été intrigué, voir même passionné par les métiers de la police nationale. Depuis tout petit je pense. Je sais que pour beaucoup, la police nationale se résume aux PV et aux bavures policières. Ce qui est malheureusement tellement réducteur. La police nationale, c'est avant tout des femmes, des hommes, qui essayent de faire leur travail, malgré des conditions pas toujours évidentes comme le montre Jean-Marie Godard dans Paroles de flics. Des personnes passionnées par leur métier, à la recherche de sens, mais surtout avec l'envie d'aider. L'envie d'apporter la paix, la sécurité.

Du coup, lorsque j'ai aperçu ce livre dans le line-up de janvier de Fayard, je n'ai pu résister. Toute la question lorsque l'on lit ce livre est : montre-t-il le véritable visage de la police nationale ? Oui…et non ! Oui, car il expose les joies, mais aussi les galères des hommes et des femmes de tout âge qui travail au sein de la police française. Il parle des commissariats parfois délabrés, du matériel pas toujours à jour, mais aussi de la déprime (bien souvent tabou) qui s'empare de certains. Ce livre aborde aussi le côté je t'aime / je t'aime plus que la population française peut avoir avec la police : une fois on les adule après les attentats du 11 novembre, et deux jours après on les déteste déjà. Je trouve aussi que ce livre est un bon moyen d'alerter les pouvoirs publics sur ce qui ne va pas, la preuve dans le fait que Jean-Marie Godard a été auditionné pendant deux heures il y a deux jours par le Sénat.

Il permet aussi de mettre en avant le fait que, si bien sûr il existe des policiers qui dépassent les bornes pendant des interpellations, des manifestations, il s'agit d'une extrême minorité. Bien sûr que cela est intolérable, mais il ne faut pourtant pas généraliser. La plus part des hommes et des femmes de la police servent dans l'intérêt général et sont bons.

Mais ce livre ne montre pas totalement le visage de la police nationale. Pourquoi ? Tout simplement car on ne peut y lire aucun témoignage de la hiérarchie, à savoir les officiers, les commissaires. On y lit que des témoignages de gardien de la paix. Bien sûr, ils sont la composante principale de notre police. Mais tout de même, je trouve que cela fait un peu tache. J'ai eu la chance, il y a presque une semaine, de m'entretenir avec une commissaire de police de la banlieue proche de Paris. Elle m'a ainsi livré ce qui pour elle est vraie dans ce roman (commissariat pas toujours aux normes, l'équipement, la dureté du terrain, …) mais aussi ce qui n'est pas exacte. Elle m'a ainsi dit que, les heures de nuit payé 96 centimes de l'heure, même quand elle était officier pendant 10 ans de 2002 à 2012, elle n'avait jamais vu cela. Que oui, bien sûr, les flics sont à bout de souffle. Mais que ils ont aussi des congés si il travaille plus, des vacances.



Conclusion

Bien sûr, dans des livres comme celui-ci, il y a du vraie, il y a du faux. Il y a des choses minimisées, des choses amplifiées. Même si je trouve dommage que la parole n'a pas été donné à des personnes de “la hiérarchie”, ce livre n'en reste pas moins très bien écrit, sans concession. Il permet surtout de mettre quelque chose en lumière : même si leur quotidien n'est pas toujours facile depuis quelques années, les femmes et hommes de la police seront toujours là pour aider, servir et protéger. Deux choses à leur dire : courage et continuez comme cela.
Lien : http://leschamoureuxdeslivre..
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Jean-Marie Godard partage le quotidien de quelques policiers, pour mieux comprendre leur état. Entre amour et haine, d'un côté la société est bien contente de se sentir protégé en cas d'attentat, de l'autre, leurs "clients" ne sont pas ceux qui vont apprécier leur contact, et le moindre dérapage va être sanctionné. Entre toutes les brigades, les unités, les sphères d'intervention, difficile de s'y retrouver, même parfois pour eux. Des commissariats insalubres, on a vu récemment des photos. Les conditions de travail déplorables font partie du lot, auxquelles viennent s'ajouter le surmenage et les objectifs (la culture du résultat) qui contredisent les valeurs. Non la police RoBoCop n'existe pas et n'est pas souhaitable. Un besoin de parler, d'être écouté, soutenu et formé, une vision à long terme, voilà ce qui manque. Les noms ont été changés.
Un cri d'alarme sur une société qui va mal. de manière générale.
Un besoin de parler
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Suicides - pp.224-226

Être confronté à la mort continuellement. Et la perte de sens de ce métier... On en revient à des choses entendues au Courbat, le centre de soins pour policiers en burn-out. Cette difficulté à trouver l'équilibre entre l'image extérieure du RoboCop solide, résistant à tout, qu'on voudrait donner, et sa fragilité naturelle d'être humain qui ne parvient pas à s'exprimer dans ce carcan. Et puis le rapport continuel à la violence. Ces scènes qui peuvent se répéter, s'accumuler jusqu'à "devenir un poids tel que certains peuvent en mourir." Autant de "pistes de réponse" sur un éventuel élément déclencheur, qui n'apportent en revanche aucune clé quant à la raison pour laquelle "une personne plus q'une autre va passer à l'acte."
La part de mystère que recèle tout suicide amène à s'interroger sur les limites de n'importe quel plan de prévention. N'empêche : s'il y a bien un travail à très fort potentiel humain, avec un risque d'être confronté à des situations émotionnelles extrêmes, c'est celui de policier. Et si l'on devait souligner une constante parmi les paroles de toutes les personnes rencontrées, c'est l'importance des conditions de travail pour pouvoir y faire face et surtout l'implication de la hiérarchie proche, directe, au plus près des troupes sur le terrain. Redonner du sens et du respect. Mais aussi ouvrir des espaces qui permettent à tous les policiers d'échanger sur des confrontations particulièrement difficiles, sans être obligés d'en passer obligatoirement par le psy. [...]
Pas de la thérapie, mais des "groupes de soutien mutuel" en dehors des désormais traditionnelles "antennes de soutien psy" qui sont mises en place lors d'événements traumatisants, comme un attentat. Reste qu'instaurer ces réunions dans tous les commissariats de France nécessite, une fois de plus, du temps et des moyens. La police le mérite, l'enjeu vital aussi.
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Manifestation - pp.132-133

Le maintien et le rétablissement de l'ordre dans une démocratie comme la France ne peuvent donc se résumer à la caricature qu'on tente trop souvent d'en faire : les méchants CRS contre les gentils manifestants. Et pourtant, comme tout système, celui-ci a des failles. On attend par exemple depuis des années que les autorités policières améliorent leur communication sur le terrain lors des manifestations. Il y a bien des officiers de liaison, en contact permanent avec les organisateurs. Mais lorsque les choses dérapent, qui, au milieu des pétards, des fusées, des bruits sourds de vitrines qu'on frappe, entend ce commissaire à côté du barrage de CRS annoncer dans un simple mégaphone que les forces de l'ordre "vont faire usage de la force" ? Qui, lors de violents incidents nocturnes, sait que les trois fusées qui partent en hauteur depuis un barrage de gendarmes mobiles et redescendent doucement au-dessus de la foule comme les lucioles rouges et très lumineuses des alertes de bateaux, sait qu'il s'agit des trois sommations avant une charge ? Personne. Sur ce sujet précis, la France a à apprendre de l'Allemagne. Outre-Rhin, les forces de l'ordre avertissent la foule à l'aide de puissants dispositifs sonores sur leurs véhicules. Et préfèrent également un usage important des canons à eau, à celui des grenades, qui risquent de causer des blessures parfois importantes.
Une autre faille que soulignent bon nombre de policiers et notamment à Paris : multiplier le nombre de policiers issus de services différents (BAC, CSI, CI...), et dont le maintien de l'ordre en manifestation n'est pas le métier de base, pour boucher les trous dans les effectifs de CRS et de gendarmes mobiles, accentue les risques de dérapages.
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Le maintien de l'ordre : une nécessité d'être formé - pp.110-111

"Les cocktails molotov, il y a des vieux de la vieille qui me disent que ça existait déjà avant, dit Mélissa. Le problème en effet, c'est que ceux qui sont entrés chez nous, disons après le mouvement contre le CPE de 2006, n'ont jamais vu un cocktail molotov. Ça avait totalement disparu et c'est revenu récemment. Alors ils ne savent pas gérer, ils ont peur...", témoigne un haut gradé des CRS.
A raison : "On a en face de nous des gars qui veulent notre peau. Alors moi, le mec qui se prépare à lancer ce genre d'engin incendiaire, j'hésiterais pas à le cartonner au LBD", martèle un commissaire rompu au maintien de l'ordre. Cette arme, plus communément appelée Flash-Ball, est régulièrement sujet à polémiques concernant son usage en maintien de l'ordre. Elle peut engendre des hématomes conséquents et des blessures graves, comme la perte d'un oeil. Les grenades à main de désenclenchement (GMD), qui provoquent une forte détonation suivie de la projection de dix-huit palets de caoutchouc durs, sont également mises en cause, comme en septembre 2016 à Paris, lorsqu'un syndicaliste de Sud a perdu la vue à l'oeil droit suite à l'explosion d'un engin de ce type lancé à hauteur de tête, alors que cette arme doit être projetée manuellement et au ras du sol, en cas de légitime défense, et utilisée de manière "strictement nécessaire et proportionnée". Or - et là encore on ne soulignera jamais assez que le maintien de l'ordre doit être confié à des professionnels - le policier auteur de ce jet n'avait pas l'habilitation pour le faire et n'avait pas été formé à l'encadrement d'une manifestation, encore moins violente.
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« Lorsqu’on travaille dans les deux milieux, on voit que ce sont deux planètes différentes. Pour un magistrat, un policier, c’est un extra terrestre. C’est un gars qui fait un sale travail, et qui est sale lui-même en fait. Et du côté des policiers, on a l’impression d’être les larbins de la justice. Il n’y a pas de formation commune. La seule chose qu’on partage, c’est la défiance. »
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Après la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle la garde républicaine mobile avait été dissoute par l’occupant allemand, dans un pays en proie au chaos, avec en parallèle des poursuites engagées devant les tribunaux pour collaboration une épuration sauvage ponctuée de règlements de comptes et de lynchages publics, le général de Gaulle comprend qu’il est urgent et nécessaire de rétablir l’ordre. Il faut une police de maintien et de rétablissement de l’ordre admise et reconnue par tous, débarrassée de ses éléments qui se sont le plus compromis dans la Collaboration, capable de venir en aide à la population, de la rassurer, et de dissoudre et désarmer les multiples groupes souvent issus de la Résistance, qui s’autoconfient localement les missions de police.
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