Je rejoins Pieter devant «La Descente de Croix» de Rubens. Je m'assois à ses côtés. Je ferme les yeux quelques instants. Puis je regarde. Je me demande à quel degré de ressentir il faut parvenir pour peindre avec tant de force la déchéance humaine. Et l'incapacité d'y échapper. Souvent je me suis senti très éloigné de la peinture de Rubens, ses grandes machines aux chairs flasques me lassaient.
Aujourd'hui je prends une leçon.
Non, je crois qu’ils t’ont reconnu. On est fichu. Cela va se savoir; toute la ville va vouloir te voir, te toucher, savoir qu’elle est ta star préférée, le club de football que tu soutiens, combien de fois tu fais l’amour par mois, qu’elle est la marque de ta bagnole... Au fait tu utilises quoi comme dentifrice? T’imagines le titre des journaux demain; Bruegel l’ancien, en visite à Ferrare, un génie de la peinture flamande dans nos murs, etc.... T’auras plus une minute à toi!