Journaliste, régisseur de théâtre, formateur, animateur d’atelier d’écriture… Jean Millemann a abordé toutes les facettes du métier d’écrivain.
Il a publié un cycle de nouvelles de science-fiction, paru en deux recueils, "Fumeterre" en 1994 et "Bienvenue sur Fumeterre" quatre ans plus tard. On lui doit également un certain nombre d'autres textes qu’il sème au gré des revues ou anthologies, comme c'est le cas dans "De Brocéliande en Avalon" ("Retour sous le hêtre) ou encore "Les héritiers d'Homère" et "Eternelle jeunesse". Il a aussi dirigé en 2002 "Pouvoirs Critiques", une «anthologie de politique-fiction».
Mon premier poste, c'était dans un commissariat paumé au fin fond de l'Alsace, une région où les gens âgés ne parlaient même pas français, plutôt une sorte de dialecte vaguement allemand.
Apprendre l’autonomie de pensée à un enfant, lui donner les armes pour qu’il ne laisse aucune prise aux embrigadements moraux, c’est la tâche primordiale de tous les parents. Et pour ce faire, que peuvent valoir tous les cours de morale si l’enfant, à mesure qu’il grandit, s’aperçoit que les actes de ses parents sont contraires à leur mode de pensée ?
Aimer, c’est planter ses yeux dans le soleil et jouir d’être aveuglé. Un truc de masochiste. Comme un genre de maladie, et je suis incurable. Mais je me soigne, cependant.