On ne peut pas rater le café du village : il est sur la place, juste en face de l’église. Entre les deux, quatre platanes au garde-à-vous séparent l’espace des hommes de celui des femmes. Là-bas des senteurs d’encens et d’ombre, des chants étouffés et monotones, ici une terrasse, du soleil, des mots qui claquent et des odeurs de bière ou de pastis. La géographie sociale est implacable.