Citations de Jean-Paul Mongin (16)
...Monsieur Descartes lui-même, victime de ces artifices, existait bien, puisqu'il pensait à tout cela !
Eurêka!!!Je pense, je suis, voilà qui est certain !
...
Je suis une chose qui pense !
Denys et Apollophane rentrèrent à Alexandrie. A peine arrivé, Denys se rendit dans la grande bibliothèque qui était, dit-on, l'une des merveilles du monde, et assurément le joyau de cette illustre cité. C'était une véritable ville dans la ville, un labyrinthe de salles de lecture, de pièces d'archives, de jardins et de cours ombragées où conversaient des savants de toutes les nations qui sont sous le ciel.
Voyez maintenant que chaque étoile,chaque feuille d'arbre,chaque homme juste ou méchant,chaque évènement heureux ou triste contribue à la perfection du monde,et à la gloire du roi des dieux.
J'ai interrogé le soleil et la lune, le ciel et les étoiles : "Nous ne sommes pas le Dieu que tu cherches", m'ont -ils confié. Et tous reprirent : "C'est lui qui nous a créés." Ainsi me parlent tes créatures par leur beauté.
Alors je me suis tourné vers moi-même et me suis dis : "Et-toi, qui es-tu ?" Et j'ai répondu : "Je suis homme. Mon corps vit de mon âme, et mon âme vit de Dieu. Et mon bonheur est de me réjouir en Dieu."
Le mensonge est contradiction entre la parole et la pensée, il ruine l'essence même de la parole qui est la confiance. Tout discours promet la vérité, même celui du menteur. C'est pourquoi le mensonge est l'acte le plus contradictoire, et donc le plus immoral.
Au fond, ce que la philosophie cherche à définir, c'est comment je dois utiliser ma raison elle-même, au service de quelle finalité. La philosophie est la science des fins dernières, du but ultime de la raison humaine, c'est-à-dire qu'elle est l'idée d'une sagesse parfaite. C'est très concret, vous remarquerez : on n'apprend pas la philosophie. On apprend à philosopher.
Dieu avait, paraît-il, porté à l'existence Emmanuel Kant un jour qu'il se languissait d'un partenaire pour jouer aux échecs.
Socrate invite les hommes à se connnaître eux-mêmes. Il va par les rues d'Athènes, interpellant ceux qu'il trouve sur son chemin.
(...)
Lorsque ses interlocuteurs se croient très sages, Socrate s"amuse à leur poser tant de questions qu'ils finissent par avouer leur ignorance. Lorsqu'il croise des ignorants, Socrate les met sur le chemin de la sagesse.
Socrate lui-même ne dit ne savoir qu'une seule chose, c'est qu'il ne sait rien.
Ne seras tu pas le plus heureux des hommes, mon Théodore, si tu apprends à reconnaître dans le monde une exquise perfection ? Tu la verras d'autant mieux que tu deviendras savant, et que tu étudieras les astres ou les toutes petites choses. Et plus tu comprendras que l'univers, dans son ensemble, surpasse les voeux les plus sages et manifeste la bonté de son créateur, plus tu t'enflammeras de l'amour de Dieu, plus tu brûleras d'imiter à ta faible mesure sa divine justice. Tu seras ainsi toi-même comme une une petite divinité dans ton département, capable d'une manière de société avec Dieu, et tu travailleras à composer, avec les autres hommes, une divine cité, le plus parfait état sous le plus parfait des princes.
Il raconta l'histoire d'un héritier ne pouvant offrir de dignes funérailles à son bienfaiteur car plus il donnait d'argent aux pleureuses, plus celles-ci semblaient enjouées.
"Vous voulez savoir ce qui est vraiment moral? Ce qui peut être considéré comme absolument bon? repartit Emmanuel Kant.
- L'intelligence, proposa le français. C'est l'intelligence qui fait le progrès des sciences!
- La santé, répondit le pragmatique Green.
- Allons donc! L'intelligence, la santé? Mais l'on dote un brigand de l'intelligence, de la santé ou du courage, il n'en sera que plus dangereux... il deviendra... une sorte de génie du mal! Non, je vous le dis, la seule chose absolument bonne, c'est la volonté de faire le bien.
- Encore faut-il savoir ce qu'est le bien! remarqua Green.
- Il n'y a besoin d'aucune science pour être honnête et bon, répliqua Kant. Il faut juste agir comme tous devraient agir. Je dis la vérité parce [sic] je veux que tous les hommes disent la vérité. Je traite l'humanité en moi et en autrui, toujours en même temps comme un fin, et jamais simplement comme un moyen.
Mais lorsque l'âme, qui est vide, voit
surgir son contraire, la mort, dirons-nous,
qu'elle meurt, qu'elle devient son propre
contraire ? Ou bien plutôt qu'elle s'en va
ailleurs, comme les autres choses invisibles ?
- Il est manifeste qu'elle s'en va ailleurs,
Socrate !
Mon bon Cébès, je crois que nous avons
ainsi démontré que l'âme est indestructible et
immortelle. Quant à ce qui lui arrive après
la mort du corps auquel elle est attachée,
Je vais te raconter ce qu'il m'en semble ...
Dieu n’est pas grand, ni petit.
— Non, Dieu est très au-delà de toute grandeur, opina Damaris.
— Dieu n’est ni tout ni partie…
— Assurément…
— Dieu n’est ni droit ni circulaire…
— Certes ! C’est pourquoi on ne saurait le figurer…
— Dieu n’est ni en soi-même ni en autre chose…
— Comment le serait-il ? Dieu n’est pas dans l'espace…
— Il n’est ni en repos ni en mouvement…
— Ni identique ni différent…
— Ni égal ni inégal…
Il découvrait l'idée d'une chose infinie, éternelle, toute-puissante, par laquelle lui-même et tout l'univers furent créés.
Monsieur Descartes éprouva, à contempler la perfection de cette idée, une joie merveilleuse, telle qu'il n'en avait jamais ressentie auparavant. Il appela cette idée : Dieu.
Tu aperçois des choses qui ne te plaisent point,mais le monde n'a pas été fait pour toi seul,ou plutôt,il a été fait pour toi si tu deviens un homme sage,et que tu sais y reconnaître le grand ordre au dessus de tous les petits désordres.
Pourquoi un cheval s'appelle-t-il un cheval ?
et pas une carabistouille ? par exemple...
Parce qu'un cheval a des cheveux ?
Alors si on rase la crinière du cheval, est-ce qu'il devient...
un âne ?