À fréquenter ainsi les riches et les nobles, j'ai développé ma connaissance des usages, mon sens du paraître, des subtilités sophistiques de diplomate. À trop vivre dans le siècle, je polissais des vertus futiles. Je cultivais ma vanité. Heureusement, tôt ou tard, le coup d’œil effrayé d'un enfant ou la moue indisposée d'un élégant me renvoyait brutalement à moi-même, me remémoraient les stigmates gravés sur mon visage.