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4.4/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 16/06/1960
Biographie :

Jean-Philippe Querton est un écrivain belge francophone né à Bruxelles (Belgique) le 16 juin 1960.
Habitant d’Écaussinnes, il a été marchand de gazettes, restaurateur, animateur de radio, aubergiste, présentateur de spectacles, caissier de station-service et éditeur : il a créé une petite maison d'édition, « Cactus inébranlable éditions ».

Site : http://jeanphilippequerton.e-monsite.com/

Source : Wikipedia
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« Cette compilation qui se voudrait anthologie complète […] a pour but de proposer aux lecteurs de revisiter l'oeuvre de l'auteur par la lorgnette des aphorismes, des fragments, des éblouissantes et percutantes réflexions qui ont traversé son esprit entre 1943 et 1987 […]. » (Préalable & remerciements) « […] La meilleure histoire belge, je vais te la dire, c'est la plus terrifiante de toutes : « Il est une fois Scutenaire et les Belges n'en savent rien ». Et les Français non plus. (...) Il dit tout, mais par brèves giclées, Scut. Il sait la vie, la mort, l'avant, l'après (...), l'amère patrie, le surréalisme, les frites, les cons, les moeurs, les larmes et la façon dont, chez lui, il doit éteindre au rez-de-chaussée avant d'éclairer au premier pour ne pas faire sauter le compteur électrique. » (Frédéric Dard) « le texte lapidaire est une spécialité belge. […] […] cet orpailleur de l'apophtegme reste merveilleusement méconnu […]. « J'écris, dit Scutenaire, pour des raisons qui poussent les autres à dévaliser un bureau de poste, abattre un gendarme ou son maître, détruire un ordre social. Parce que me gêne quelque chose : un dégoût ou un désir. » […] Scut le météorite a tout lu, tout vu, tout englouti et tout restitué dans un habit neuf. « J'ai quelque chose à dire et c'est très court. » Maximes en percussions et sentences en saccades sont étrillées, débarbouillés au gant de crin. Sa façon de dire merde alentour est à nulle autre pareille. […] […] Réfractaire, récalcitrant, insoumis sous toutes les latitudes, Scutenaire n'est point de ceux qu'on puisse congédier en ambassade. Dans les poussées d'angoisse, il usait, comme d'un remède à toute épreuve, des aspirines de l'humour. Elles ne le guérissaient pas mais l'apaisaient. […] » (Patrice Delbourg, les désemparés, Éditions le Castor Astral, 1996) « Mes inscriptions sont une rivière de Californie, il faut tamiser des tonnes de sable et de gravier pour trouver quelques pépites, voire des paillettes. Remarquez, sable et gravier ne sont pas matières inutiles. » (Louis Scutenaire) 0:00 - 1ère inscription 0:09 - 2e inscription 0:22 - 3e inscription 0:35 - 4e inscription 0:43 - 5e inscription 0:57 - 6e inscription 1:09 - 7e inscription 1:20 - 8e inscription 1:32 - 9e inscription 1:44 - 10e inscription 2:14 - 11e inscription 2:24 - 12e inscription 2:32 - 13e inscription 2:47 - 14e inscription 2:56 - 15e inscription 3:07 - 16e inscription 3:26 - 17e inscription 3:37 - 18e inscription 3:48 - 19e inscription 4:05 - 20e inscription 4:23 - Générique Référence bibliographique : Louis Scutenaire, J'ai quelque chose à dire. Et c'est très court., Collection d'Inscriptions, évocations et autres textes rassemblés par Jean-Philippe Querton, Cactus Inébranlable éditions, 2021. https://cactusinebranlableeditions.com/produit/jai-quelque-chose-a-dire-et-cest-tres-court/ Image d'illustration : https://www.kobo.com/us/en/ebook/louis-scutenaire-1 Bande sonore originale : Crowander - Don't You Leave Don't You Leave by Crowander is licensed under an Attribution-NonCommercial 4.0 International License. Site : https://freemusicarchive.org/music/crowander/from-the-piano-solo-piano/dont-you-leave #LouisScutenaire #JAiQuelqueChoseÀDireEtCEstTrèsCourt #LittératureBelge

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
« Je remplis le verre d’un bon tiers, laissai la mousse retomber, écoutai les crépitements délicats provoqués par le rencontre du gaz carbonique avec l’air, observai, amoureux, la couleur noirâtre du nectar, l’humai, le portai à mes lèvres et en avalai deux gorgées. »
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« Je voulais des graisses, des lipides, des sauces, des calories.
Crever de lipoabsorption.
M’empoisonner dans la béatitude.
Périr dans l’euphorie.
Rendre l’âme dans la jouissance.
Mon anéantissement serait festif ou ne serait point ! »
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« Je me relis et les premières pages de ce roman me semblent effrayantes. Comment est-il possible d’écrire d’une manière aussi insane ? Aussi brutale ? Comment de telles bestialités peuvent-elles naître dans un esprit considéré comme sain ? Voilà ce que ne manqueront pas de penser ceux qui plongeront dans cette histoire. »
Ainsi commence le journal d’écriture de ces « Perdants », un texte où l’auteur évoque les états d’âme qui l’ont animé durant la rédaction du récit.
Il y a donc Robert, un prof de math dévoué et respecté, puis, il y a Monsieur Robert, le pédophile, l’obsédé, le violeur. Il suffit d’une migraine pour que le brave homme se transforme en monstre.
Dans cette étrange existence, Aïcha déboule du haut de ses 13 ans… Danger. Chacun des Robert commence à prendre conscience de l’existence de l’autre…
Il faut s’accrocher, aller jusqu’au bout… C’est alors qu’on comprend.
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Il n'en pouvait plus de vivre, il voulait se noyer dans la bière trappiste et en crever...
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« Avant que le mot « fin » ne s’écrive en toute lettre sur le roman de mon itinéraire, ne manquait que l’épilogue que je rédigeais aujourd’hui, trempant ma plume dans la bière trappiste. »
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La porte était fermée à clef, je n'avais donc pas reçu de visite. C'était donc moi le responsable de ce carnage.
La nuit, une autre personnalité agissait à mon insu dans cet univers. Contre qui m'étais-je battu ? Mon corps était investi d'un autre esprit qui agissait étrangement, il saccageait, démolissait, abîmait, détruisait le peu de choses qui m'appartenaient encore.
Je n'aimais pas cet autre moi-même.
Ce fou qui sommeillait en moi.
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L'oisiveté est la soeur du tournevis.
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Il était rageant de ne pouvoir se venger sur le responsable d'un tel gâchis, de ne pouvoir frapper, mordre, s'acharner, brutaliser, cogner pour arriver enfin à respirer.
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Je me devais de maîtriser la situation.
Que l'on me respecte et que ma démarche soit respectée.
Après tout, ils allaient assister à ma mort en direct !
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Elle régressait. J'assistais à la lente descente de mon Ange vers l'autisme, elle se refermait sur son ego comme une huître devant le danger.
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