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3.08/5 (sur 77 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 07/10/1949
Biographie :

Patrice Delbourg est un poète, romancier et chroniqueur français.

Animateur d'ateliers d'écriture, membre de l'Académie Alphonse Allais et du Grand Prix de l'Humour Noir, lauréat des prix Guillaume-Apollinaire et Max-Jacob, il a publié plus d'une trentaine d'ouvrages sur des sujets aussi variés que l'humour noir, la poésie contemporaine, le journal intime, le sport ou les jeux télévisés.

Il est, avec Gérard Mordillat, Henri Cueco, Ricardo Mosner, Jean-Bernard Pouy, Patrice Minet, Lucas Fournier et d’autres, l'un des "papous" de l’émission de France-Culture Des Papous dans la tête, fondée par Bertrand Jérôme et animée par Françoise Treussard. Celui-ci, en guise de propos, cite aisément "Desproges" "Beckett" et "tous les autres jongleurs de mots". Présent chaque année au salon des Mots Doubs, à Besançon, depuis ses origines, Patrice Delbourg affirme "n'avoir qu'un seul véritable fanatique de ses ouvrages".

Patrice Delbourg fait partie, au côté notamment de Jean-Philippe Toussaint, Enki Bilal ou Erri de Luca, des trente artistes européens qui ont contribué à l'exposition "Football de légendes, une histoire européenne. 30 joueurs, 30 photos, 30 écrivains" inaugurée le 9 mai 2016 par le Président de la République.

En 2017, les éditions du Castor Astral publient un nouveau roman, "Une douceur de chloroforme".
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« Cette compilation qui se voudrait anthologie complète […] a pour but de proposer aux lecteurs de revisiter l'oeuvre de l'auteur par la lorgnette des aphorismes, des fragments, des éblouissantes et percutantes réflexions qui ont traversé son esprit entre 1943 et 1987 […]. » (Préalable & remerciements) « […] La meilleure histoire belge, je vais te la dire, c'est la plus terrifiante de toutes : « Il est une fois Scutenaire et les Belges n'en savent rien ». Et les Français non plus. (...) Il dit tout, mais par brèves giclées, Scut. Il sait la vie, la mort, l'avant, l'après (...), l'amère patrie, le surréalisme, les frites, les cons, les moeurs, les larmes et la façon dont, chez lui, il doit éteindre au rez-de-chaussée avant d'éclairer au premier pour ne pas faire sauter le compteur électrique. » (Frédéric Dard) « le texte lapidaire est une spécialité belge. […] […] cet orpailleur de l'apophtegme reste merveilleusement méconnu […]. « J'écris, dit Scutenaire, pour des raisons qui poussent les autres à dévaliser un bureau de poste, abattre un gendarme ou son maître, détruire un ordre social. Parce que me gêne quelque chose : un dégoût ou un désir. » […] Scut le météorite a tout lu, tout vu, tout englouti et tout restitué dans un habit neuf. « J'ai quelque chose à dire et c'est très court. » Maximes en percussions et sentences en saccades sont étrillées, débarbouillés au gant de crin. Sa façon de dire merde alentour est à nulle autre pareille. […] […] Réfractaire, récalcitrant, insoumis sous toutes les latitudes, Scutenaire n'est point de ceux qu'on puisse congédier en ambassade. Dans les poussées d'angoisse, il usait, comme d'un remède à toute épreuve, des aspirines de l'humour. Elles ne le guérissaient pas mais l'apaisaient. […] » (Patrice Delbourg, les désemparés, Éditions le Castor Astral, 1996) « Mes inscriptions sont une rivière de Californie, il faut tamiser des tonnes de sable et de gravier pour trouver quelques pépites, voire des paillettes. Remarquez, sable et gravier ne sont pas matières inutiles. » (Louis Scutenaire) 0:00 - 1ère inscription 0:09 - 2e inscription 0:22 - 3e inscription 0:35 - 4e inscription 0:43 - 5e inscription 0:57 - 6e inscription 1:09 - 7e inscription 1:20 - 8e inscription 1:32 - 9e inscription 1:44 - 10e inscription 2:14 - 11e inscription 2:24 - 12e inscription 2:32 - 13e inscription 2:47 - 14e inscription 2:56 - 15e inscription 3:07 - 16e inscription 3:26 - 17e inscription 3:37 - 18e inscription 3:48 - 19e inscription 4:05 - 20e inscription 4:23 - Générique Référence bibliographique : Louis Scutenaire, J'ai quelque chose à dire. Et c'est très court., Collection d'Inscriptions, évocations et autres textes rassemblés par Jean-Philippe Querton, Cactus Inébranlable éditions, 2021. https://cactusinebranlableeditions.com/produit/jai-quelque-chose-a-dire-et-cest-tres-court/ Image d'illustration : https://www.kobo.com/us/en/ebook/louis-scutenaire-1 Bande sonore originale : Crowander - Don't You Leave Don't You Leave by Crowander is licensed under an Attribution-NonCommercial 4.0 International License. Site : https://freemusicarchive.org/music/crowander/from-the-piano-solo-piano/dont-you-leave #LouisScutenaire #JAiQuelqueChoseÀDireEtCEstTrèsCourt #LittératureBelge

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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Mon âme est comme un cil sans bornes ;
Elle a des immensités mornes
Et d'innombrables soleils clairs ;
Aussi, malgré le mal, ma vie
De tant de diamants ravie
Se mire au ruisseau de mes vers.

Charles Cros (la solitude du hareng saur)
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"Les Poulpes", excroissance fantasmatique et baroque qui retrace la vie larvaire des prisonniers de guerre, impitoyable réquisitoire contre la tyrannie de la chiourme nazie, guignol dérisoire d'un gnouf de mort lente écrasé sous la botte totalitaire, élève l'entreprise de Guérin à la hauteur d'une Métropolis moderne. Des pages concassées, broyées pour faire digue contre le temps. Maëlstrom de langage en fusion, coulée croissante, irrésistible, qui jette la passerelle d'une osmose entre quotidien et imaginaire.
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Gare de la douleur, j'ai fait toutes tes routes.
Je ne peux plus aller, je ne peux plus partir.
J'ai traîné sous tes ciels, j'ai crié sous tes voûtes.
Je me tends vers le jour où j'en verrai sortir
Le masque sans regard qui roule à ma rencontre
Sur le crassier livide où je grimpe vers lui,
Quand le convoi des jours qui brûle ses décombres
Crachera son repas d'ombres pour d'autres ombres
Dans l'étable de fer où rumine la nuit."

Léon-Paul Fargue (taxi en maraude)
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Ce matin,il avait choisi d'extraire en douce des rayonnages un exemplaire de -Corinne ou l'Italie-, d'Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël Holstein,dite"Mme de Staël ", et d'aller consciencieusement le noyer sous l'arche du pont Marie.Une avoine bourrative de moins. Cet interminable pensum restait comme le douloureux souvenir d'une expérience de ses quinze ans sous la férule d'un enseignant qui se coiffait comme Jules César et ne jurait que par la beauté des choses au-delà des Alpes.
Il ne s'agissait pas ici de désavouer les séduction d'une tournure.Au contraire.Avoirdu styles,c'est important, quand notre époque en génère si peu. Du style dans la vie quotidienne bien sûr, car celui déployé dans les grimoires est à la portée de n'importe quel singe savant venu,ayant eu la possibilité d'exercer sa panoplie de mimétisme en classes préparatoires. (p.173)
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L'aimable barde est bavard, disert, aime les méandres de la conversation, l'engage avec des gens divers et de toutes conditions, du diplomate au manutentionnaire, du préfet au savetier. Querelles et brouilles font partie de la représentation. (p.12)
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La seule vie de café le tenait en équilibre
comme l'assiette en kaolin toupille au bout de la tige du saltimbanque chinois.
p 49 
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Sur les bords du Léman, les feuilles de marronniers prennent de l'ampleur. Une sauterelle protège le siècle sous son abdomen grenat. Une gare, un fjord, une route, tenace exhalaison, c'est là que crépitent les moteurs et les crabes. L'ombre de Cingria glisse doucement, à minuit tiède, les lèvres dans de folles répétitions :"Je ne crois qu'au bitume de l'être."
Un trottoir qui a couleur d'albâtre. Celle de l'éternité.
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dans la poussière
j'écris ton nom
mon beau désastre
mon précipice
ma route défoncée
dans une cavalcade
de désirs inassouvis
je gravis
les collines de grande misère
l'oeil avide
jamais ne rêve
à la blancheur des murs
où je voulais m'étendre
pour que le soleil envahisse
mon corps repu de souffrance.

Francis Giauque (soufre noir)
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Il donne le change à son entourage, se voulant toujours gai comme un pinson.
Que dire de ce " J'suis l'bouquet, j'suis l'bouquet, j'suis l'bouc émissaire ", chantonné par Max quelques jours avant son arrestation
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Je propose chaque jour de la moquette pour leur cerveaux désherbés.
Je devrais être décoré pour mon dévouement au lieu de subir à jets continus l'acrimonie de ma hiérarchie .
p 47
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