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4.14/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Alger , le 30/01/1940
Mort(e) à : Paris , le 20/12/1998
Biographie :

Jean-Pierre Néraudau (Alger, 1940 - Paris, 1998) est un professeur de littérature latine, un écrivain et un humaniste. Fils d'un officier de l'armée française, il fit ses études à Dijon, où sa famille s'était fixée en 1946. Agrégé de Lettres classiques en 1964, il fut nommé professeur de lycée à Chartres où il resta jusqu'en 1967. Nommé maître assistant à la Sorbonne en 1968, il commença une thèse sur le jeunesse romaine à l'époque républicaine, dirigée par Jacques Heurgon. De 1974 à 1990 il fut trésorier de la Société des Etudes Latines. Il fut professeur à Aix-en-Provence de 1979 à 1988. Il fut ensuite professeur à l'Université de Reims où il fonda l'association Auspex et le Centre de Recherche sur les classicismes antiques et modernes (avec le professeur Georges Forestier), qui deviendra, après son départ, le Centre de Recherche sur la Transmission des Modèles Littéraires et Esthétiques. Il fut le directeur de thèse de Xavier Darcos. Il fut ensuite professeur à l'Université de Paris III.

Romancier, Jean-Pierre Néraudau a publié Les Louves du Palatin (Paris, Les Belles Lettres, 1981), Le Mystère du jardin romain (Les Belles Lettres, 1992) et Le Prince posthume.



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Jean Pierre Neraudau : Le mystère du jardin romain
Olivier BARROT présente le livre de Jean-Pierre NERAUDAU "Le mystère du jardin romain" : Un roman policier ayant pour cadre la Rome antique.

Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Voici venir le moment tant souhaité; le jour de la noce approche et bientôt Ianthé va m'appartenir; oui, mais elle ne sera pas à moi; nous mourrons de soif au milieu des eaux. Toi qui présides aux mariages, Junon, et toi, Hyménée, que venez-vous faire dans cette solennité, où il n'y a point de mari, où nous sommes deux épousées?
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(À propos de Phaéton conduisant le char du soleil)
Ils s'élancent jusqu'aux étoiles fixées dans les hauteurs de l'éther et ils entraînent le char à travers les abîmes. Tantôt ils montent vers les sommets, tantôt par des descentes et des précipices ils tombent dans des espaces voisins de la terre. La Lune s'étonne de voir les chevaux de son frère courir plus bas que les siens. Les nuages consumésvs'évaporent; les flammes dévorent les lieux les plus élevés de la terre; elle se fend, s'entrouvre et, privée de sucs, se dessèche. Les pâturages blanchissent ; larbre brûle avec ses feuilles; la moisson déjà sèche fournit un aliment à son propre désastre. Ce sont là les moindres sujets de mes plaintes; mais de grandes villes périssent avec leurs remparts; des territoires entiers avec leur population sont réduits en cendre par l'incendie. Des forêts brûlent avec les montagnes (...) On voit brûler l'Etna, dont les feux, doublés de ceux du ciel, forment un brasier démesuré (...)
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Que ceux qu'un amour fidèle et leur dernière heure ont unis l'un à l'autre reposent dans le même tombeau; ne leur refusez pas cette grâce.
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L'île immense de Trinacrie a été jetée sur les membres d'un géant; elle couvre, l'écrasant de son poids énorme, Typhée, qui avait osé aspirer au céleste séjour'. II lutte, il s'efforce souvent de se relever; mais sa main droite git sous le Pélore, voisin de l'Ausonie; sa gauche, sous ta masse, ô Pachynos; Lilybée pèse sur ses jambes ; l'Etna accable sa tête; couché sous la montagne, le farouche Typhée rejette des flots de sable et vomit des flammes par la bouche. Souvent il se débat pour soulever la terre qui l'oppresse, pour renverser les villes et les grandes montagnes qui se dressent sur son corps; alors la terre tremble; lui-même, le roi des morts silencieux, craint que le sol ne se déchire, qu'une large fissure n'en découvre les profondeurs et que le jour, pénétrant jusque-là, ne vienne épouvanter les ombres frémissantes.
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souvent les dieux sont entrés dans des demeures qui n'étaient pas faites pour leur grandeur
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(Orphée suppliant de ramener Eurydice :)
Il n'est rien qui ne vous soit dû; après une courte halte, un peu plus tard, un peu plus tôt, nous nous hâtons vers le même séjour. C'est ici que nous tendons tous; ici est notre dernière demeure; c'est vous qui régnez le plus longtemps sur le genre humain. Elle aussi, quand, mûre pour la tombe, elle aura accompli une existence d'une juste mesure, elle sera soumise à vos lois; je ne demande pas un don, mais un usufruit.
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Le dynamisme du récit ne tient pas à l'attente d'un dénouement incertain, mais aux modalités de réalisation d'un dénouement inévitable.
p. 141
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Cicéron a donc fréquenté à peu près tous les domaines de la création littéraire, sauf le théâtre, en mettant en oeuvre les multiples connaissances qu'il n'a jamais cessé de diversifier et d'approfondir. Il a lié pour toujours la beauté et le savoir et en cela il est le fondateur de l'éducation littéraire, que reconnaîtront en lui les siècles suivants jusqu'à aujourd'hui.

p. 83
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