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Critiques de Jean Régnaud (51)
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

En ce jour de rentrée de classe, à 6 ans, Jean, nouvel élève dans cette école, ne connaît personne et se retrouve ainsi tout seul dès que la maîtresse demande à ses élèves de se mettre deux par deux. Très vite, Alain s'approche de lui et lui prend la main. Une fois tout le monde assis, Mme Moinot demande à chacun d'eux leur nom et la profession de leurs parents. Jean, paniqué et la gorge nouée, répond très vite quand vient son tour. Quand sonne la fin de la classe, le petit garçon est content de retrouver sa gouvernante, Yvette, et son petit frère, Paul, qui a un an de moins. Après un bon goûter, quelques chamailleries et réconciliations, il est temps de passer à table. C'est alors qu'arrive le papa qui rentre bien tard du travail. C'est au cours du repas que Jean se demande inlassablement où est sa maman. Il a même du mal à se souvenir d'elle : il y a tellement longtemps qu'elle est partie en voyage...



Jean Regnaud aborde avec finesse et délicatesse la mort d'un parent pour un petit enfant. Dans cet album, l'on fait la connaissance de Jean et Paul, deux frères unis, à qui la maman manque beaucoup. D'ailleurs, ils ont bien du mal à se rappeler la dernière fois où ils ont pu la voir. Où peut-elle bien être ? L'on sent, dès les premières pages, que les adultes autour de Jean lui cachent quelque chose, notamment la jeune voisine Michèle, ses grands-parents ou encore les amies "pleureuses" de sa mamie. Sans être larmoyant, cet album traite de la mort, certes, mais aussi du quotidien d'un petit garçon de 6 ans qui découvre le monde des adultes. Un album réellement touchant, à la fois mélancolique et drôle. Un dessin simple mais efficace. Une mise en page vivante et originale : un interlude entre chaque chapitre dont le titre est le nom d'une personne). Des couleurs rétro ancrées dans ces années 70's.

Un album poétique et émouvant...
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Ma gorge se noue, lorsque je me remémore la lecture de ce livre.

Émile Bravo l'a illustré comme personne, au service inspiré d'une histoire poignante.

Une mère qui n'est plus là, depuis si longtemps que les enfants l'on quasiment oubliée... Quel état de chose peut être plus triste, plus désolant?

Et cette vérité qui tarde à venir, et que le lecteur redoute de connaître quand, malheureux adulte, il la savait, la subodorait depuis le début.

Un livre à lire en famille.
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Le dessin rétro d'Emile Bravo, fait des merveilles, il est juste, expressif et teinté de nostalgie, c’est l’univers des années 60, la ligne claire, les tons naturels, les aplats intenses. Pas besoin d’yeux démesurés pour montrer les émotions, il suffit de postures, de proportions. Il y a une pudeur touchante dans son style.

L’essentiel du récit est raconté en voix off, du point de vue de l’enfant, à la première personne. C’est le temps de l’innocence. Jean va à l’école en grande section, il a un petit frère dans la classe en dessous, et sa mère est absente, il vit avec son père aidé par une jeune gouvernante pour s’occuper d’eux. Emile Bravo parvient parfaitement à décrire cette ambiance faite de non-dits, on se doute qu’il y a un lourd secret autour de la mère, il y a une frontière avec le monde des adultes. C’est un récit sur le deuil, mais qui ne parle pas de mort, dur et sensible, totalement bouleversant.

Depuis qu’il a repris les personnages de Spirou et Fantasio dans une version de très haute volée, tout le monde s’accorde à considérer Emile Bravo comme un grand nom de la bande dessinée, dans Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill il y a déjà tout son talent, sa finesse des sentiments, sa poésie et sa délicatesse pour parler de sujets graves et les rendre abordables à tous âges.

Encore une bande dessinée remarquable d'Emile Bravo.

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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

C'est une très très chouette BD, émouvante, drôle, touchante, réaliste qui parle d'un sujet triste mais réel.



Mon fils a dévoré cette histoire, il n'y a pas tant de texte d'ailleurs. Les dessins racontent autant que les textes.

Le récit est agréable et fluide.

La manière dont ce petit garçon voit le monde est singulière et drôle.



L'époque des années 70 est remarquablement restituée, la relation entre les enfants et les adultes aussi. Les choses ont bien changé!



A découvrir si ce n'est pas déjà fait (ce n'est pas une nouveauté, éditée en 2008).
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Ce livre est à la croisée de l'album et de la bande-dessinée. Peu importe le genre, c'est avant tout une très belle histoire sur le deuil et sur la confusion que peut ressentir un enfant dont la mère est morte, surtout quand tout le monde autour de lui le lui cache. C'est d'ailleurs très intéressant pour un adulte de lire ce livre, car le lecteur adulte comprend tout de suite ce qu'il en est. Et la confusion de Jean est d'autant plus touchante, douloureuse aussi. Pourtant, le livre ne manque pas d'humour, grâce à des illustrations tendre mais drôles, qui complètent le texte sans redondance. C'est vraiment une belle surprise, j'ai beaucoup aimé.



Le petit + : les jolies illustrations d'Emile Bravo, et les couleurs rétro (l'action se passe en 1970).
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Belle et triste histoire que cette BD/album pour enfant, agrémentée, tout de même, par des pointes d’humour ! Jean partage sa vie entre l’école maternelle, son papa et une gouvernante, parce que sa maman est partie ‘en voyage’ pour longtemps. Une petite voisine lui lira des cartes postales, faisant croire que sa maman les lui envoie par son intermédiaire. La réalité sera dure… Dessins et couleurs sont simples et parlants, faisant de ce petit bonhomme un être attachant.



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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

J'avais cette BD jeunesse dans mon pense-bête depuis trèèès longtemps mais voilà chose faite: moi, adulte, mon fils, 11 ans, et ma fille, 7 ans, avons chacun lu Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill.



Verdict: mon fils l'a trouvée très amusante, il a aimé les différentes anecdotes à l'école surtout.

Ma fille se pose encore davantage de question sur l'existence du Père Noël, et elle a globalement dévoré le livre.

Moi... je l'ai dévorée également, et je l'ai trouvée bien triste, encore plus quand j'ai lu par la suite que presque toutes les anecdotes étaient vraies et en particulier celle des cartes postales envoyées par sa mère de partout dans le monde et que sa petite voisine lui lit.

Mais c'est un bel exemple de la force que les enfants recèlent en eux dans les pires tourments, et démontre une fois encore ce que l'imaginaire peut avoir de protecteur et de magique.

Pas de déception, beaucoup d'émotions.
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

"Ma maman..." est un album (sous forme de BD) absolument magnifique. Il aborde de manière très poétique l'un des sujets les plus douloureux : la perte d'une maman. Les dessins sont très mignons, l'histoire est très touchante, émouvante et les petits personnages sont très attachants. L'histoire se passe en 1970 et il est très plaisant de voir quelques objets vintage repris dans les dessins.

En 2013, avec mon fils, nous avions vu au cinéma le magnifique dessin animé réalisé à partir de la BD (un vrai dessin animé et non un horrible film d'animation !).

En faisant un peu de rangement, je suis tombée sur ce "beau livre" avec grand bonheur... et c'est avec plaisir que je vous le partage.

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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Touchant, émouvant, un peu triste mais sans jamais aller au delà de ce qui semble raisonnable.... triste comme un chagrin d'enfant ... il suffit de trouver l'artifice " je suis trop grand pour y croire".

Le scénario est un modèle du genre permettant au travers de la vie de tous les jours d'aborder plein de thèmes importants de ceux qui permettent de grandir, la différence, la déficience mentale, la vieillesse, la disparition d'un être cher, le silence et le non dit qui peut faire si mal, le tout vu par un enfant de six ans ... et .... la maladresse des adultes qui au travers de questions maladroites, peuvent pourrir la vie de ces enfants.

Le dessin est élaboré, élégant, sensible et amusant.

La mise en couleurs est tonique et rend compte des états d'esprits qui peuvent se succéder dans la tête d'un môme.

La construction de la BD est inventive car la coupure avec les intermèdes, plutôt drôles et se contentant de retracés de simples histoires de gosse, comme une parenthèse joyeuse au milieu de scènes plus lourdes émotionnellement et la vie de chaque jour avec son lot de découvertes et d'apprentissages de la vie des grands.

Le texte enfin touche juste comme il faut ce qui reste en nous de l'enfant que nous avons été un jour ... il faut constater que nous avons grandi et que nous avons un peu oublié nos peurs et nos chagrins d'enfants !
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

En tant qu’adulte, on comprend dès les premières pages que la mère de Jean n’est pas en voyage et que leur père n’arrive tout simplement pas à dire la vérité à ses fils. Mais la justesse des situations, des dialogues, et des questions de Jean nous emporte dans le récit. On a peur de la façon dont réagira ce sympathique petit garçon quand il saura. Et la réaction est là, montrée, comme la tristesse de l’enfant, magnifique, bouleversant.

Au final, rien n’est caché aux lecteurs, qu’ils soient enfants ou adultes car tous sont capables de comprendre la situation.



Ce récit est inspiré de la vie du scénariste Jean Regnaud, et a mon sens cela explique la délicatesse du récit mais aussi sa réalité et son humour. Emile Bravo met en scène de façon magistrale ce petit bonhomme. Les interludes entre deux chapitres nous entrainent au cœur du quotidien de la famille et on en éprouve que du bonheur.
Lien : http://boumabib.fr/2010/04/1..
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Septembre 1970. C’est la rentrée des classes. Pour Jean, elle est un peu particulière puisqu’il rentre en CP : « C’est le premier jour à l’école des grands » dit-il et ce n’est pas facile. Il ne retrouve aucun de ses copains de maternelle car son école était sur un autre quartier. Et puis arrive le moment des présentations et la première vraie angoisse car la maîtresse veut connaître la profession de leurs parents : « je suis tout rouge, j’étouffe de chaleur. Qu’est-ce que je vais répondre qu’elle fait, ma maman ? Ça bourdonne dans mes oreilles et mes tempes me font mal. C’est déjà le tour de mon voisin ! ».



Finalement, Jean parviendra à répondre à la question. Mais qui est-ce petit bonhomme au juste ? Et où est sa maman ?



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Ce one-shot de 120 pages nous permet d’accompagner Jean (Regnaud) pendant quatre mois. Pour lui, c’est une période de transition. Il quitte définitivement le monde de la petite-enfance et les réponses expéditives à ses nombreux « Pourquoi ? » ne le rassurent plus. Un petit garçon très curieux et plein de vie qui a besoin de comprendre les secrets des adultes, car leurs conversations à demi-mots le mettent mal à l’aise. Le monde imaginaire dans lequel il se réfugie encore ne parvient plus à apaiser complètement ses questionnements et ses inquiétudes.



On le voit donc fouiller, interroger son entourage proche ou amical pour comprendre la raison de l’absence de sa mère. Peu à peu, il apprend à mettre les mots justes sur ses émotions bien qu’il tâtonne encore. Le ton du récit est juste, rempli d’une fraicheur enfantine. Jean Regnaud a trouvé un très bon équilibre pour nous rendre compte de ce regard d’enfant sur le monde des adultes. La fine frontière entre monde réel et monde imaginaire donne une ambiance originale à cet album, la voix-off de l’enfant permet d’aborder les non-dits, le rapport à l’absence et à la mort de manière ludique, pertinente, sans pathos. On investit Jean sans ressentir le besoin de le prendre sous notre aile car il est très bien entouré et s’en sort plutôt bien. Une place bien agréable pour le lecteur qui peut tantôt se saisir de la gravité du sujet tout en profitant du côté pétillant de ce témoignage. A aucun moment, je n’ai été écrasée par le poids du tabou familial dont on comprend rapidement la raison. De fait, on s’attache aux personnages : à Jean pour commencer, à sa nounou qui fait office de figure maternelle, à son petit frère, à la petite voisine qui le prend sous son aile et qui nous met sur la voie quant au motif de ce tabou familial… Jean quant à lui tâtonnera jusqu’au dénouement de l’album pour comprendre de quoi il en retourne. J’ai été soufflée par la fluidité du récit et la facilité avec laquelle les auteurs nous mettent sur la piste tout en laissant Jean nager entre les nombreux non-dits et incompréhensions.



Il n’y a pas que le fond de l’album qui m’ait convaincu. Pour illustrer ce récit rythmé raconté au présent et découpé en 14 chapitres, le dessin d’Emile Bravo choisit la simplicité. Rond, coloré… point n’est besoin de trop en faire lorsqu’on sert de tels propos. Il laisse passer affect et sensibilité. Cette ambiance respire la fraicheur.



Il y a une bonne alchimie entre le travail du dessinateur et du scénariste… un album qui fait mouche.



Conquise par cette lecture où tendresse et humour se donnent la réplique. Une belle découverte qui me donne envie de découvrir les univers de ces auteurs.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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SamSam - Le grand album du film

SamSam est bien malheureux car il est un des seuls élèves de l'école à ne pas encore avoir trouvé son super pouvoir.



C'est alors qu'arrive une nouvelle, Méga. Même si elle semble timide et isolée, SamSam devient rapidement ami avec la jeune fille.



C'est alors que l'abominable méchant, Marchel 1er, attaque avec une invention encore plus terrible que les Pipiolis, les Bobokipiks et les Vomitosses !



Un album publié à l'occasion de la sortie du film même nom. Un peu dense pour les plus jeunes mais qui ravira les adeptes du petit personnage rouge.



Les mots en couleurs permettent de faciliter la compréhension des jeunes lecteurs.



J'ai aimé particulièrement aimé le final avec la révélation du super pouvoir de SamSam qui est le meilleur du monde !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Lundi 14 septembre 1970, c’est le jour de la rentrée pour le petit Jean, et une rentrée qui compte tout particulièrement puisque c’est l’année de son CP, il va apprendre à lire et à écrire, un détail qui a son importance dans cette histoire. Et il fait cette rentrée dans une toute nouvelle école où il ne connaît personne. Jean a un petit frère, Paul, qui est encore en maternelle, une gouvernante, Yvette qui prend soin d’eux à la maison comme une maman, et un papa, patron d’une usine.



Jean a beau faire des efforts, il ne se souvient pas de sa maman, il sait juste qu’elle en voyage depuis très longtemps. C’est ce qu’il raconte à sa voisine Michèle et un beau jour une carte postale arrive chez la jeune fille, puis une autre. C’est la maman de Jean qui lui raconte ses séjours en Suisse, en Espagne, en Amérique… mais chut c’est un secret dont il ne doit dire mot à quiconque. Pourquoi sa maman n’écrit qu’à lui et surtout pourquoi chez Michèle ? Cela ne manque pas de lui poser question.



En 120 pages, Jean Regnaud et Emile Bravo nous racontent la vie de ce petit garçon qui va peu à peu quitter le monde de la petite enfance pour celui des grands. Tout paraît enfantin dans cette bande dessinée : la couverture, le graphisme vintage, les personnages, les couleurs, le texte facile à lire, en assez gros caractères, idéal à lire pour les enfants, mais elle est moins légère qu’elle y paraît et elle est source de bien des questionnements.



Lire la suite...
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Après « Aleksis Strogonov » et « Ivoire », le duo Jean Regnaud et Emile Bravo nous livre un récit empli de simplicité et d’authenticité qui va puiser dans les souvenirs d’enfance du scénariste.



« Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill » est l’histoire d’un garçon de six ans qui vit avec son petit frère, son père souvent absent et sa gouvernante Yvette, et dont la maman est partie en voyage. A travers son quotidien, l’enfant va prendre conscience de la nature de ce voyage lointain effectué par celle dont il a plus en plus de mal à se souvenir.



Tout en jouant avec l’imagination fertile des enfants et en surfant sur nos souvenirs d’enfance, le récit va questionner le lecteur quant à l’utilité de cacher certaines vérités aux enfants. Du coup cette lecture découpée en plusieurs chapitres parvient à mélanger mélancolie, tristesse et humour de manière fort naturelle et efficace.



Le dessin simple et touchant d’Emile Bravo (« Une épatante aventure de Jules »), tout comme les tons pastel, collent parfaitement à ce monde écolier et à cette ambiance enfantine. Voguant entre la bande dessinée et le conte illustré, ce petit chef-d’œuvre à la fin émouvante saura ravir les plus petits, mais également les papas et, assurément, les mamans.



Indispensable !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Le petit Jean a une question qui lui trotte dans la tête : où est sa maman ? Tout le monde évince la question, on lui fait croire à un voyage...



Cette histoire, joliment dessinée, est drôle et touchante. Ce petit garçon, un peu naïf, est adorable. Malheureusement, je trouve la fin de cette bande-dessinée un peu trop raide. La réponse est rapide mais non détaillée et je doute qu'un enfant puisse se satisfaire de cette situation... En tout cas, en tant que lectrice, je trouve cette fin assez inachevée.
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Mais...comment naissent les parents ?

Mais... comment naissent les parents ? est un court album qui évoque avec humour et tendresse la notion de famille, et surtout celle de parent.



Qu'est ce qu'un parent, et comment devient-on parent ? C'est la question que se pose un petit ourson. Il aimerait que ses propres parents lui répondent, mais ils n'ont pas le temps... Il décide donc d'aller interroger ses amis. Et chacun y va de sa propre histoire : "Moi, mes parents, c'est moi qui les ai fait naître..."



***



Un ouvrage à la fois drôle et tendre, qui aborde de manière très mignonne la question de la naissance.



Chaque personnage est fier d'avoir "fait", créé ses parents - sans enfants, les adultes ne peuvent être parents ! -, fier de sa famille. Chacun y va de son anecdote, jusqu'à la fin, et la chute, qui fait sourire.



Dailleurs, en peu de pages, on nous parle d'adoption, de fécondation in vitro, d'homoparentalité, le tout de manière imagée et mignonne. Beaucoup de types de familles sont représentés, et c'est chouette !



Amour, tolérance, c'est un ouvrage à la fois adorable et intéressant pour aborder une diversité de situations.



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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Encore une bande-dessinée dont j'avais énormément entendu parler et que j'ai enfin trouvée à la médiathèque.



Jean est stressé par sa rentrée en CP. Quand la vieille maîtresse lui demande la profession de ses parents, il dit que sa mère est secrétaire. Mais en fait, il n'a aucune idée de ce que fait sa mère ni d'où elle est. Alors quand sa voisine lui dit que sa mère lui envoie des cartes postales, il ne se pose pas trop de questions tellement il est heureux d'avoir enfin des nouvelles.



C'est une très jolie bande-dessinée sur le deuil et la vie des enfants sans l'un des parents. L'histoire se passe en 1970 donc on voit que tout ne ressemble pas à la vie d'aujourd'hui, mais cela pourrait tout de même être une histoire intemporelle.



C'est une histoire triste mais tendre à la fois, pleine de sentiments. J'ai beaucoup aimé les dessins et le récit, on est tout de suite happé par cette grosse BD qui se lit pourtant très vite et très facilement.



La maman de Jean, en fait, c'est un peu comme le Père Noël...
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Jean vit seul avec son père, patron d’usine, et son petit frère, Paul. Du haut de ses 7 ans, l’enfant raconte son quotidien : la rentrée au CP, les copains, les bêtises, la ruse inventée pour regarder la TV sans permission, le chocolat au lait glacé d’Yvette leur jeune gouvernante, les grands-parents tristes et le père-noël … Jean évoque aussi la vie sans sa maman et son absence inexplicable. On lui a dit qu’elle était partie en voyage…

Un regard porté sur l’enfance plein de tendresse et d’humour, admirablement mis en image. Pour cette BD, Emile Bravo et Jean Reignaud ont reçu en 2008 les prix Essentiel au festival d’Angoulême et Tam-Tam Dlire à Montreuil.
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Mais...comment naissent les parents ?

Un enfant s’interroge mais… comment naissent les parents ? C’est une très bonne question et une interrogation originale venant d’un enfant on s’attend plutôt à l’habituelle question « comment fait-on des bébés… »

Pour trouver la réponse à sa question il décide d’aller voir ses parents mais ceux-ci sont très occupés il va donc interroger ses amis. Le jeune garçon va avoir des réponses différentes selon le parcours de vie des parents de ses amis. Ainsi, l’enfant va découvrir, des parents biologiques, adoptifs et bien plus encore…



C’est vraiment un album intéressant qui va permettre d’échanger avec les enfants sur les adultes, les différents types de famille et les différences de chacun.



J’ai beaucoup aimé les illustrations de cet album, avec la représentation des parents en peinture on peut rapidement imaginer les reproduire avec les enfants.



Une belle découverte avec cet album tendre et délicat qui va devenir un essentiel en littérature jeunesse.
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Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buff..

Jean rentre cette année chez les grands ! Et cette transition s’annonce mouvementée ! L’entrée au C.P. c’est un gros bouleversement. On est prêt à entendre certaines verités, on commence à perdre nos illusions de gosses…



Jean et son frère Paul vivent avec leur père et leur gouvernante, Yvette. Leurs mère est partie en voyage il y a déjà longtemps et ils n’en ont plus grand souvenir mais ne cessent de l’attendre. Jean arrive dans une nouvelle école et va devoir se faire de nouveaux amis ! Il en rencontrera un, qui viendra s’ajouter à la liste de sa voisine, âgée de deux ans de plus que lui, pour s’amuser un peu entre deux devoirs.



Outre cette attente omniprésente dans cette B.D., l’auteur nous propose une lecture du point de vue du jeune homme, avec ses naïvetés, ses incompréhensions et tout ce que lui cachent les adultes. La cruauté du fossé creusé entre le monde du soucis et celui de l’insouciance. Le gouffre dans lequel on tombe en passant de l’un à l’autre avec parfois une simple nouvelle sur le père noël, ou sur sa mère.



Jean se pose beaucoup de questions, sa mère lui manque terriblement et sa voisine, qui fait office d’amie quand elle n’est pas avec des copines, lui lit des lettres qu’elle reçoit, soit disant de la part de la mère de Jean. Facile, il ne sait pas lire, il peut gober n’importe quoi !



La B.D. se découpe en différentes parties par les désillusions du jeune garçon alors que son frère plus jeune d’un an est toujours dans l’insouciance.



La place de la lecture, du vocabulaire et des mots a son importance et semble être primordiales pour l’auteur. Si on ne sait pas lire, on est obligé de se fier aux autres, et nous sommes alors crédules. Savoir lire c’est entrer dans un monde, à nos risques et périls. Et on ne s’en rend pas toujours tout à fait compte.







Une petite B.D. toute douce pour parler de choses graves et simples à la fois. Un petit bijou à lire, à relire, et à faire lire !







"Le soir dans mon lit, je me dis que maman, c’est comme le Père Noël…



… Maintenant je suis trop grand pour y croire…"



Ouvrage disponible aux éditions Gallimard depuis Juin 2007.
Lien : http://lireaujourlejour.word..
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