AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 02/11/1699
Mort(e) à : Paris , le 06/12/1779
Biographie :

Jean Baptiste Siméon Chardin est considéré comme l'un des plus grands peintres français et européens du XVIIIe siècle.

Élève du peintre d’histoire Pierre-Jacques Cazes (1676-1754), il est reçu à l'Académie de Saint-Luc avec le titre de maître en 1724; titre auquel il renonça en 1729.

Il expose deux natures mortes, "La Raie" et "Le Buffet", qui sont remarquées par deux membres de l'Académie royale à l'Exposition de la Jeunesse, place Dauphine, en 1728. Ces deux tableaux sont les morceaux de réception de Chardin à l'Académie royale.
Chardin devient ainsi peintre académicien "dans le talent des animaux et des fruits", c'est-à-dire au niveau inférieur de la hiérarchie des genres reconnus.

En 1731, il épouse Marguerite Saintard, avec qui il était fiancé depuis 1720. La même année naît un fils, Pierre-Jean. Chardin participe à cette époque, sous la direction de Jean-Baptiste van Loo (1684-1745), à la restauration des fresques de la galerie François Ier au château de Fontainebleau. Sa femme Marguerite meurt en 1735 et sa fille Marguerite Agnès en 1737.

En 1740, Chardin est présenté à Louis XV à Versailles. Il offre au roi "La Mère laborieuse" et le "Bénédicité". En 1744, il épouse Françoise Marguerite Pouget (1707-1791), dont il fera un portrait au pastel trente ans plus tard, en 1775.

Les années 1740 marquent l'apogée de sa réputation : Louis XV paie 1 500 livres "La Serinette", le seul tableau de l’artiste que le roi ait acquis.

Dans les années 1750 et 1760, Chardin se consacrera surtout aux natures mortes. A la fin de sa vie, sa vue baissant, il s’oriente vers le portrait au pastel.

Jean-Baptiste Chardin, alors conseiller et trésorier de l'Académie royale de peinture et de sculpture, meurt le 6 décembre 1779 à Paris au Palais du Louvre.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean Siméon Chardin   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Découvrez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/alice-dekker-les-douces-choses-53337.html Pudique et discrète, Alice Dekker n'est pas du genre à se mettre en avant. Que ce soit dans une précédente vie, dans l'ombre politique, ou aujourd'hui en tant qu'attachée de presse, c'est plutôt les autres qu'elle cherche à mettre en lumière. Mais la véritable colonne vertébrale d'Alice Dekker, c'est bien la littérature, découverte à l'entrée dans l'âge adulte avec tous les grands auteurs américains de la première moitié du XXème siècle. Et puis un jour, l'envie d'écrire à son tour, de raconter soi-même une histoire. « Les glorieuses résurrections » sera le premier roman d'Alice Dekker en 2008, poignant roman sur la reconstruction des femmes rescapées des camps de la mort en 1945. Suit en 2012 un joli livre inspiré de la vie du peintre Jean Siméon Chardin, à qui l'auteur donne la parole pour se raconter en tant que père. Et voici le petit dernier, « Les douces choses » aux éditions Arléa avec, sur la couverture, cette délicate photo de l'écrivaine Louise de Vilmorin, à qui l'on doit notamment « Madame de » ou « La lettre dans un taxi ». La narratrice de ce livre, qui ressemble étrangement à Alice Dekker, vient d'emménager dans une nouvelle maison. Les cartons ne sont pas encore défaits, les meubles pas encore positionnés. Elle est seule dans cette grande demeure isolée, à la campagne. Son compagnon a été retenu et n'a pu l'aider. La journée touche à sa fin, elle est lasse. le jardin prend des teintes rosées, c'est le début du printemps, on allume une lampe. Et affluent les souvenirs… Dans ce joli texte, court et poétique, deux portraits de femmes, celui de la narratrice, qui a toujours cherché sa place, qui s'est toujours sentie à part même dans sa propre famille et, en parallèle, celui de Louise de Vilmorin, femme de lettres reconnue mais aussi femme fantasque, en marge de la société bien-pensante et autour qui, dans ces prudes années 50, flottait un parfum de scandale. Deux femmes que tout semble éloigner, à commencer par leurs époques respectives, et qui pourtant semblent animer par un même sentiment, cette mélancolie latente qui leur colle à la peau. Prenant elle-même Louise de Vilmorin à témoin en relatant les grandes étapes de sa vie, la narratrice nous entraine sur les rivages de sa propre existence, dans une famille où on ne partage pas ses sentiments, où l'on vit selon des convenances bien établies, où la guerre a laissé des traces. à l'ombre d'une maison aussi impressionnant qu'attachante perdue par les aléas de la vie. Et puis, les souvenirs plus personnels, l'amour enfui et celui qu'on reconstruit pour se donner une illusion, le temps qui passe et les regrets aussi. Avec une langueur littéraire bienvenue, Alice Dekker tisse une écriture toute en délicatesse et en pudeur. Une musicalité où l'émotion affleure à chaque instant. En redonnant vie à Louise de Vilmorin, plus à travers la femme privée que publique, Alice Dekker dresse aussi le portrait d'une femme d'aujourd'hui face à ses choix et ses complexités. Petite pépite littéraire, voilà un livre que je vous recommande particulièrement. « Les douces choses » d'Alice Dekker est publié aux éditions Arléa

+ Lire la suite


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean Siméon Chardin (1)Voir plus

Quiz Voir plus

Pourquoi j'ai mangé mon père

Qui est l'auteur de ce livre ?

Rita Barisse
D. H. Lawrence
Roy lewis
Jean-Edern Hallier.
Emille Zola

10 questions
333 lecteurs ont répondu
Thème : Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy LewisCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}