Les nations de l'Europe divisées, occupées pendant des siècles à se déchirer, après avoir vieilli dans la barbarie, n'ont été éclairées que par l'invasion des Maures, et par l'arrivée des Grecs échappés à la prise de Constantinople. (Lettre à Voltaire, 1er septembre 1776 dans "Lettres sur l'origine des sciences et sur celle des peuples de l'Asie", édition M. Elmesly, 1777, p. 139)
Le premier résultat que l'on peut admettre comme vérité, c'est que la terre a été originairement fluide ; ses parties animées par la pesanteur et liées par la cohésion, n'auraient pas obéi à la petite force centrifuge si elles n'avaient été molles, ou plutôt liquides et capables de glisser facilement, ou de rouler les unes sur les autres
Tout vieillit avec nous : tout doit finir sans doute ; mais les grands ouvrages de la nature ont une vie si longue que nous vieillissons, nous mourons, sans voir leurs progrès vers la décrépitude.
Il n'y a personne qui n'ait été frappé de la beauté du spectacle de la nuit. La vue encore fatiguée de la lumière du jour, erre sur la voûte céleste, et s'y repose avec complaisance [...].
L'invention et les progrès des sciences sont de la même nature. Ces progrès ne sont que l'invention renouvelée, une suite de vues semblables, et peut-être d'efforts à peu près égaux.
Les empires le plus florissants ont commencé par l'usurpation.